A Bangui, le pape prêche la paix mais la haine ne désarme pas
Le pape espère que les élections vont aider la Centrafrique à ouvrir «une nouvelle étape». Mais les haines sont tenaces entre Seleka et anti-Balaka

Le pape François lors d'une visite d'un camp de réfugiés à Bangui.
EPA/Daniel Dal Zennaro
Accueil triomphal dimanche à Bangui pour le pape François, qui a demandé aux Centrafricains de résister à «la peur de l'autre», afin de mettre fin aux violences intercommunautaires qui ont ensanglanté le pays depuis 2013. Il a aussi prié pour que les élections prochaines «ouvrent une nouvelle étape». Tandis que la présidente de transition de la République centrafricaine, Catherine Samba-Panza, demandait pardon pour «tout le mal commis par les Centrafricains».