Sortie cinémaA-Ha, bien plus qu’un boy’s band made in Norvège
Le groupe phare de pop synthétique des années 80 fait l’objet d’un documentaire passionnant et surprenant.

Cet article a été rédigé par les journalistes de «Cultura»
Voilà un nom qui nous ramène à une époque lointaine. Pas la préhistoire, mais presque. En ce temps-là, milieu des années 80, les radios matraquaient «Take on Me», le premier single de A-Ha. Au moins 24 fois par jour! Impossible d’échapper à ce riff de clavier diabolique, détonateur d’un hymne pop synthétique qui cumule désormais plus d’un milliard de vues sur YouTube. Réponse norvégienne à des groupes de «garçons coiffeurs» tels que Duran Duran, Human League, Haircut One Hundred, ce trio composé de Morten Harket (chanteur), Pål Waaktaar-Savoy (guitare) et Magne Furuholmen (claviers) n’a cependant jamais été pris au sérieux par les médias spécialisés. Selon la rumeur, A-Ha n’était qu’un simple produit concocté par un show-business roublard. Trois pantins bien coiffés et vêtus selon les codes new wave appelés à faire pleuvoir les disques de platine!