Écriture contestéeÀ Zurich, le langage inclusif de la police passe mal
Deux tiers de la population zurichoise rejettent l’usage de caractères spéciaux dans les communications officielles. Un expert n’est pas surpris.

En ville de Zurich, le langage inclusif, en particulier les formes contenant des caractères spéciaux, a beau susciter des résistances, il gagne en importance. Quand la police recherche des témoins, elle ne lance pas un appel aux «Zeugen» mais aux «Zeug*innen». Selon un sondage représentatif paru ce vendredi dans la «NZZ», ce type de formulation ferait mal aux yeux d’une majeure partie de la population zurichoise. Plus des deux tiers des personnes interrogées désapprouvent le recours à ce genre de signes typographiques dans les communications officielles.