Recteur retoqué à Genève«Anne Emery-Torracinta aurait dû cadrer le recrutement»
Le manque d’intervention de la ministre de l’Éducation est critiqué après le refus d’adouber le candidat canadien au poste de recteur de l’Université de Genève.
«Anne Emery-Torracinta aurait dû prendre son téléphone et appeler ses contacts à l’université pour transmettre les volontés du Conseil d’État. Or, visiblement, le message n’est pas passé», regrette Pierre Nicollier.
STEEVE LUNCKER-GOMEZ
Anne Emery-Torracinta a-t-elle négligé l’Université de Genève? Alors que celle-ci s’est enfoncée dans la crise, la ministre genevoise de l’Instruction publique est ciblée par les critiques. En se bornant à communiquer par la presse pour signifier que l’Assemblée de l’Université faisait fausse route en sélectionnant un Canadien, elle n’aura pas désamorcé la bombe qui a explosé mercredi. Le Conseil d’État, qui souhaitait un recteur du cru, a finalement désavoué l’instance, faisant redémarrer la procédure de recrutement de zéro et laissant un sentiment de gâchis.
