L’entraide freinée par le CovidAppel aux citoyens pour de petites aides pratiques
Avec Bénévolat-Vaud, le Département de la santé et de l’action sociale demande un coup de main aux personnes de bonne volonté.

Accompagner une personne âgée chez le médecin, apporter ou cuisiner des repas, faire les courses, ou encore fournir une aide technique ou administrative à des personnes isolées: tels sont les services que la population peut rendre durant cette deuxième vague. En collaboration avec Bénévolat-Vaud, le Département de la santé et de l’action sociale (DSAS) a lancé un appel ce mardi aux bonnes volontés.
Directeur général de la Cohésion sociale, Fabrice Ghelfi explique que trop de professionnels et de bénévoles réguliers manquent aujourd’hui à l’appel, soit parce qu’ils sont touchés par le virus, soit parce qu’ils sont en quarantaine. «Dans les centres sociaux régionaux (ndlr: CSR), nous avons environ 10% à 15% de personnel touché. La proportion se situe en moyenne à 12% dans les EMS.»
«Dans les centres sociaux régionaux, nous avons environ 10% à 15% de personnel touché.»
L’appel s’adresse à toute personne désireuse d’apporter son aide, sans formation spécifique requise: «Dès que quelqu’un montre son intérêt, nous regardons pour quels services il peut se mettre à disposition.» Les gens intéressés à s’engager comme bénévoles sont invités à s’inscrire sur la plateforme benevolat-vaud.ch. Leur aide peut être ponctuelle ou devenir durable. Leur soutien sera «apporté à des organisations vaudoises actives auprès des personnes atteintes dans leur santé, vulnérables ou isolées», comme l’indique le communiqué de l’État.
Appel en quatre volets
Sur le même site, les demandeurs peuvent aussi faire part de leurs besoins: «Les administrations communales, institutions publiques et parapubliques du social ainsi que les associations et groupes d’entraide de proximité peuvent s’inscrire en spécifiant le type d’aide dont ils ont besoin», dit encore en substance le communiqué, qui précise que cette possibilité est également offerte aux «institutions de soins et d’accompagnement».
Cet appel est le troisième après celui fait au personnel soignant et aux professionnels de l’accueil de jour. Fabrice Ghelfi précise qu’une quatrième demande sera bientôt lancée auprès des volontaires non soignants des domaines de la technique, de la cuisine ou de l’entretien.
Lise Bourgeois est journaliste à la rubrique vaudoise, en politique. Après une licence en lettres à l'Université de Lausanne, elle entre à la rédaction de 24 heures en 1986 et se spécialise dans les thématiques de l'école vaudoise dès 1993.
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