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Transition énergétique: Au pied de la Grandsonnaz, on attend les éoliennes en silence
Transition énergétique – Au pied de la Grandsonnaz, on attend les éoliennes en silence
Après une campagne intense, opposants, partisans et habitants des environs de Bullet et Mauborget sont à deux jours d’un vote crucial pour l’éolien vaudois.
La syndique de Bullet, Maude Gonthier, plaide pour une approche dépassionnée et tolérante du projet éolien de la Grandsonnaz: quinze éoliennes, un pilier de la stratégie énergétique vaudoise, soumis au vote des élus ce lundi.
ODILE MEYLAN
Il fait déjà chaud devant la fromagerie de Villars-Burquin, étape inévitable pour qui veut grimper vers les calmes alpages de Mauborget ou Bullet, aux pieds du Chasseron. C’est l’heure du ballet des maîtres d’état qui défilent en camionnette, le bras hors de la portière, dans un calme absolu.
«Les éoliennes? Pas vraiment le temps d’en parler. Il y a du bon et du moins bon. Chacun son avis», finit par lâcher un passant en bleu de travail, tout d’un coup pressé.
Lundi, les Conseils communaux et généraux de ce chapelet de petites communes se prononcent sur le projet éolien de Grandsonnaz. Lancé il y a plus de dix ans, porté par les Services industriels genevois, estimé à plus de 115 millions de francs, c’est tout bonnement le deuxième plus grand parc prévu en terres vaudoises. Doté de quinze hélices hautes de 150 m au sommet des pales, ce mastodonte est un pilier de la transition énergétique vaudoise, promettant d’alimenter l’équivalent de 24’000 ménages.