Risque de pénurie d’électricité«Berne nous promet qu’on sera les derniers dans le noir»
À Birr (AG), la première centrale électrique de secours du pays, construite à marche forcée, divise. Une question de pollution, de bruit et de contreparties.

Le maire de Birr, le sans-parti René Grütter, pose devant le chantier où seront érigées d’ici à février huit grandes turbines de secours, pouvant fonctionner au gaz, au pétrole ou à l’hydrogène, pour produire du courant.
VALERIANO DI DOMENICO
On sent l’urgence dès qu’on approche du site de General Electric à Birr (AG). Les grues et machines de chantier s’activent à une centaine de mètres des premières habitations du village de 4700 âmes. «General Electric doit être en mesure de produire ici 250 mégawattheures d’électricité dès le 15 février», explique René Grütter, le maire de la commune. «C’est un deuxième Beznau», détaille-t-il en faisant allusion à la centrale nucléaire voisine.