Blues Rules, dix ans de bonnes notes sans tricher
Ce week-end, Crissier s'offre une nouvelle brasse dans le Mississippi.

Dix ans que la liaison Jackson-Crissier fonctionne sans discontinuer. Des rives du Mississippi à celles du Léman, c'est la même musique qui ravit les oreilles bien faites, heureuses de retrouver avec le Blues Rules l'ambiance non chiquée des Hill Country Picnic, ces rassemblements champêtres où les musiciens taillent le blues en toute décontraction.
Fondateur du rendez-vous de Crissier avec Vincent Delsupexhe, Thomas Lécuyer contemple cette décennie avec étonnement et satisfaction. «Parce que nous n'aurions jamais pensé durer si longtemps, et parce que le public partage notre plaisir pour cette musique originale et authentique. Parfois, on m'arrête dans la rue pour me remercier pour le Blues Rules.» Ce n'est pas là du jargon de marketing: dans les jardins du Château, le festival concilie atmosphère conviviale et excellence artistique. Son seul ennemi est la météo, cruelle ces dernières années, qui a souvent remis en jeu son avenir — il lui faut 1000 spectateurs par soir pour tourner.
Le menu 2019 devrait y pourvoir, avec Cedric Burnside, petit-fils de R.L. qui poursuit le legs familial au risque de le dépasser en talent; Todd Albright, as de la baryton 12 cordes récemment signé sur le label de Jack White; David Evans, musicologue du blues; le gospel des Como Mamas, etc. La moitié des quatorze artistes au menu vient du Mississippi, un quart de Suisse, tous partagent l'amour de la musique en mode direct, vibrante, hors des hiérarchies et de la standardisation commerciale des grands festivals.
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