Elections fédérales 2023Revivez la désignation de Pascal Broulis comme candidat au Conseil des Etats
Le congrès du Parti libéral-radical vaudois, réuni à Savigny, a élu l'ancien argentier du canton avec 213 voix contre 136 pour Jacqueline de Quattro.
La conseillère d'Etat Valérie Dittli (Le Centre) a fait une visite surprise à la fin du congrès du PLR. La ministre des finances est venue au micro pour rendre hommage au président sortant Marc-Olivier Buffat.
«Je suis venue dire merci au nom de l'UDC et du Centre pour cette collaboration», a expliqué la magistrate, avant d'offrir une cravate de la couleur de l'Alliance vaudoise, qui réunit les trois partis.
Ainsi se termine notre suivi en direct. Merci de nous avoir suivis.
Pascal Broulis défendra les couleurs du PLR dans la course au Conseil des Etats. L'ex-ministre vaudois des finances a recueilli 60,17% des suffrages.
Pascal Broulis a recueilli 213 voix. Jacqueline de Quattro 136.
À l'annonce des résultats, le vainqueur a salué la foule en faisant un cœur avec ses mains.
Le président Marc-Olivier Buffat indique que 357 bulletins ont été distribués et que 354 sont rentrés. Aucun bulletin n'est nul. La majorité absolue est de 178 voix.
«Un grand bravo à Pascal pour ce score soviétique», a lancé Jacqueline de Quattro à l'issue de l'annonce du résultat.
«Nous devons reconquérir les villes», a expliqué ensuite Pascal Broulis en insistant sur la conquête d'un sixième siège au National.

Le congrès fait une pause jusqu'à 21h30. Marc-Olivier explique que le dépouillement dure plus que prévu. Il décrète quelques minutes de suspension. La buvette est prise d'assaut.
Les congressistes ont rempli les urnes. Avec l'arrivée des retardataires, il y a finalement 357 délégués votants. L'enregistrement des présences a été fermé à 20h30. Peu avant 21 heures, les scrutateurs ont circulé dans les rangs. Le dépouillement a lieu dans une salle du sous-sol du Forum de Savigny.

Pascal Broulis a «une seule ambition», déclare-t-il en préambule de son intervention – et répètera-t-il à son issue: «Garder le siège PLR au Conseil des États». «Demain il faudra réunir les forces de l’alliance vaudoise et je mettrai toute mon énergie avec nos alliés pour gagner.»
Dans son allocution, l’ancien ministre des Finances loue aussi le canton de Vaud, un «canton qui gagne, innovant et ouvert». En «fédéraliste convaincu», il met en avant sa «très bonne connaissance» du Conseil des États pour en avoir côtoyé quinze ans durant ses membres dans le cadre de la Conférence des gouvernements cantonaux. À la Chambre des Cantons, il défendra les valeurs de centre-droit, la liberté: «J'y apporterai mes combats, car il ne s’agit pas que de représenter un Canton mais aussi insuffler une nouvelle énergie». Son slogan: «investir pour l’avenir, car les investissements sont créateurs de richesses».
Pascal Broulis liste aussi les thèmes de la législature à venir: les relations Suisse-UE avec la consolidation de la voie bilatérale, la transition énergétique - «une priorité, sans punir les gens avec des lois ou des taxes» - la formation professionnelle et bien sûr «la fiscalité». «Mon expertise sera très utile dans le gros dossiers dans ce domaine.»

«Je veux un Canton de Vaud, fier, fort, qui sait se faire respecter, un Canton prospère, qui soutient son économie, ses indépendants et ses PME». C'est par ces mots que Jacqueline de Quattro débute son intervention. «Je veux un Canton sûr, capable de défendre ses citoyens et ses entreprises (…) capable de combattre les menaces sous toutes ses formes». Elle appelle aussi à un canton «solidaire» envers la classe moyenne et les femmes. «Nous avons besoin de mesures libérales, efficaces et acceptables. Nous devons devenir plus influents et convaincants à Berne.»
Jacqueline de Quattro insiste sur sa «double expérience au Gouvernement et au Conseil national». Puis elle prononce quelques phrases en suisse-allemand puis en italien. «Eh oui, Il n'y a pas de traduction dans les commissions», assène-t-elle. Cette allusion à ses compétences linguistiques, réputées supérieures à celle de Pascal Broulis, provoque une rumeur dans la salle.
«Je me suis constitué un large réseau. (…) Le PLR a droit à un siège au Conseil des Etats, et les femmes aussi», conclut-elle.

Le président de la commission d'éthique du PLR, Jean-Marie Surer, fait son rapport. Sans surprise, Pascal Broulis et Jacqueline de Quattro «répondent aux critères éthiques édictés par la direction du parti, ont fourni les documents demandés et ceux-ci sont irréprochables, ils ont signé la déclaration de bonne conduite, et soutiendront la stratégie de l'Alliance vaudoise», liste-t-il. Les deux candidats acceptent en outre que les résultats du vote du congrès soit proclamé publiquement et s'engagent à soutenir le ou la vainqueur du duel dans la campagne à venir.
«Nous entrons dans le vif du sujet», annonce le président Marc-Olivier Buffat. Il remercie Olivier Français pour son action. Le Lausannois de 67 ans quitte le Conseil des Etats. Pour lui succéder, Jacqueline de Quattro et Pascal Broulis sont sur les rangs. Chacun ont écrit une lettre de 1500 signes aux délégués. La direction du parti, en accord avec les candidats, a décidé de ne pas ouvrir les questions et le débat. D'une part, les candidats sont très largement connus et d'autre part, «tout a déjà été dit, y compris dans la presse», explique le président. «Le PLR, ce n'est pas le PS et son diktat», dit-il en allusion à l'arrangement entre Pierre-Yves Maillard et Roger Nordmann, qui a permis au premier d'être candidat au Conseil des Etats.
Isabelle Moret, à la tête du Département de l'économie, de l'innovation, de l'emploi et du patrimoine, évoque les deux crises qui l'occupe le plus. D'une part, l'arrivée massive de réfugiés ukrainiens met la pression sur les capacités d'hébergement. Deuxièmement, la préparation des mesures d'économie d'énergie avec les entreprises. Elle évoque aussi les mesures de compensation à préparer en lien avec la réforme fiscale de l'OCDE.
Au tour de Frédéric Borloz de prendre la parole. Il «ne regrette pas une seconde son choix» d'avoir repris le Département de la Formation, dit-il, même si on comprend assez bien qu'il ne s'y voyait pas forcément, au départ et qu'il ne s'est pas précipité dessus…
Il évoque les gros dossiers, dont le gymnase en 4 ans. Il communiquera les grandes lignes du projet «au début de l'année prochaine»: «J'aurais du plaisir à vous en parler lors du prochain congrès!» lance-t-il. Il clôt son discours en parlant de la valorisation de la formation professionnelle, un dossier qui lui tient à cœur.
Les membres du secrétariat du PLR Vaud indiquent à «24 heures» avoir enregistré la présence de 340 délégués avec droit de vote. C'est moins que lors du congrès de Tolochenaz, qui avait réuni 413 votants en septembre 2021 pour désigner les candidats au Gouvernement vaudois. Cette affluence, inférieure aux attentes, s'explique par le fait qu'il n'y a que deux candidats ce soir à Savigny, alors que Tolochenaz avait vu quatre candidats s'affronter.

La parole est maintenant aux conseillers d'État PLR. La présidente du Gouvernement Christelle Luisier prend logiquement la parole en premier pour évoquer le programme de législature, les relations Canton-Communes, le budget et les discussions autour de l'indexation des salaires de la fonction publique.
Florence Bettschart-Narbel reçoit, comme le veut l'usage, un gros bouquet de fleurs. Dans son discours d'intronisation, elle met en avant sa volonté de travailler «en équipe» pour mener son parti à la victoire. Les valeurs de liberté – «celle de se déplacer, d’entreprendre, d’exprimer ses opinions» – de responsabilité individuelle et de cohésion sociale sont au centre de son propos. La nouvelle présidente est à son tour étreinte par l'émotion, au moment de saluer ses parents.

Après quatre ans et demi à la tête du parti, Marc-Olivier Buffat passe la main à Florence Bettschart-Narbel, Celle-ci, seule candidate en lice, est élue par acclamation. Le congrès lui offre une standing ovation. Dans son discours d'adieu, Marc-Olivier Buffat n'a pu retenir un sanglot lorsqu'il a évoqué les liens d'amitiés tissés avec ses vice-présidents successifs, Alexandre Berthoud, Florence Gross, Florence Bettschart-Narbel et Quentin Racine.
L’ordre du jour du congrès comporte plusieurs points avant d’entrer dans le vif du sujet. Il y a notamment l’élection d’une nouvelle présidente du PLR Vaud, appelée à succéder à Marc-Olivier Buffat, qui a décidé de passer la main. Il n’y pas beaucoup de suspense dans cette élection-là, puisqu’une seule personne a fait acte de candidature: Florence Bettschart-Narbel. Une formalité, donc.
Si on résume, une députée avocate lausannoise va remplacer un député avocat lausannois à la tête du parti.
C'est le sort qui a décidé de l'ordre de passage des deux prétendants. Pascal Broulis et Jacqueline de Quattro ont tiré chacun une carte à jouer. Le premier a tiré un valet, la seconde une dame. C'est donc elle qui parlera en premier.

À Savigny, la salle du Forum fait le plein. Les délégués libéraux-radicaux de tout le canton ont afflué pour départager Pascal Broulis et Jacqueline de Quattro pour la course au Conseil des Etats. Marc-Olivier Buffat, président du PLR, ouvre le congrès avec une vingtaine de minutes de retard en annonçant une campagne électorale 2023 «longue, difficile et tendue» lors de laquelle il y aura des «adversaires valeureux», en allusion à Raphaël Mahaim (Vert) et Pierre-Yves Maillard (Socialiste), notamment.

Bonsoir et bienvenue dans le suivi en direct du congrès du PLR Vaud.
Plus de 400 délégués se réunissent ce soir à la salle du Forum de Savigny pour désigner celui ou celle qui briguera un siège au Conseil des Etats lors des élections fédérales d'octobre 2023. Pascal Broulis et Jacqueline de Quattro s'affrontent.
Les deux anciens membres du gouvernement vaudois sont les seuls candidats à l'investiture. La stratégie du PLR reste la même que lors des précédentes élections à la Chambre des Cantons: le parti revendiquera un seul des deux sièges en jeu. Cela amène donc les délégués à devoir départager les deux caciques qui se sont portés volontaires pour succéder à l'actuel sénateur PLR Olivier Français. Ce dernier a en effet décidé de ne pas se représenter au terme de son second mandat.
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