Littérature romandeBruno Pellegrino remonte le fil facétieux de sa mémoire
Dans «Tortues», le Vaudois déroule en chroniques variées, dans un style faussement léger plein d’autodérision, une réflexion sur l’angoisse de l’oubli.

Avec «Tortues», Bruno Pellegrino, 33 ans, a voulu «mettre à l’abri» ses souvenirs. Pour un temps du moins.
Éditions Zoé, Roman Lusser
Une tortue empaillée avec de la laine de verre, du sable, de la ficelle, un été à trier les papiers personnels d’une écrivaine décédée, un entretien mémorable avec Charlotte Kerr, deuxième femme de Dürrenmatt, ou encore de longues vacances anglaises qui ont marqué son enfance: le Vaudois Bruno Pellegrino égrène dans «Tortues» des chroniques sans rapport apparent les unes avec les autres.