Entretien avec Alain Berset«Ce n’était pas le terme approprié»
Même le président du PS Cédric Wermuth s’est distancé de ses déclarations dans la presse dominicale sur la «frénésie guerrière». Alain Berset s’explique.

Monsieur le président de la Confédération, vous avez déclaré dans une interview à la «NZZ am Sonntag» que vous ressentiez «une frénésie guerrière dans certains milieux». Les esprits se sont alors échauffés. Regrettez-vous vos déclarations?
Je voulais décrire ce que je ressentais depuis un certain temps. J’ai fait des voyages à l’étranger, j’ai rencontré beaucoup de gens à Davos et à New York et je lis aussi régulièrement les journaux internationaux. Cela m’a donné l’impression que tout était concentré sur une logique de guerre.