Féminicide à Yverdon«C’est monstrueux ce que j’ai fait, mais je ne suis pas un monstre»
Lors de son procès, les mots de l’assassin de Carole oscillent entre froideur, rédemption et folie. Les doutes sur sa santé mentale persistent.

Le procès de Nicolas S. devant le Tribunal criminel du Nord-vaudois s’est ouvert lundi à Renens, à l’avenue de Longemalle 1.
Patrick Martin
Nicolas S. avait une bible dans les mains lundi face au Tribunal du Nord-vaudois. Celui qui est accusé d’avoir tué sa compagne Carole en 2018 à Yverdon-les-Bains ressemble à un prédicateur. D’allure sportive, il porte les cheveux courts, la barbe façon d’Artagnan, des vêtements sobres et sombres. Sa voix porte haut, son regard est perçant et le doigt inquisiteur. Il affirme vouloir dénoncer des «mensonges»: «J’en ai marre. Je vais dire la vérité.»