Ville de LausanneChaque mois, une dizaine de vélos sont abandonnés
Depuis près de trois ans, la police de Lausanne s’est associée à une coopérative pour enlever les deux-roues dont plus personne ne veut.
Chaque mois à Lausanne, une dizaine de vélos en moyenne sont abandonnés par leur propriétaire sur la voie publique. Ces épaves non seulement occupent l’espace mais aussi, bien souvent, les épingles à vélo qui auraient pu servir aux usagers. Il faut donc les évacuer.
«La coopérative Démarche gère l’enlèvement, le stockage et le recyclage des cycles.»
Depuis environ trois ans, la police de la Ville s’est associée à la coopérative Démarche qui se charge de récupérer les deux-roues laissés-pour-compte. «Nous signalons les vélos abandonnés à la coopérative qui gère ensuite l’enlèvement, le stockage et le recyclage des cycles», explique Sébastien Jost, porte-parole de la police municipale.
Un site pour retrouver son vélo
Chaque vélo fait l’objet d’une fiche signalétique qui est ensuite publiée sur internet. «Les deux-roues non réclamés deviennent propriété de la Société coopérative Démarche», ajoute le communicant.
«Une pièce manquante ne suffit pas pour considérer un vélo comme abandonné.»
Mais comment détermine-t-on qu’un vélo n’est plus à personne? «Nous nous appuyons sur son état général ainsi que sur les constatations des agents, notamment le fait que le deux-roues n’a pas bougé depuis un moment, détaille Sébastien Jost. Mais une pièce manquante ne suffit pas pour le considérer comme abandonné.»
Une note sur le vélo
Un fichet, invitant le propriétaire à déplacer son cycle, est apposé sur le cadre. «Le domaine public ne peut pas servir aux particuliers pour l’entreposage des véhicules, rappelle le porte-parole de la police lausannoise. Nos agents peuvent également être contactés par des propriétaires ou des concierges qui constatent la présence de vélos abandonnés sur leur propriété.»
«Le domaine public ne peut pas servir aux particuliers pour l’entreposage des véhicules.»
Le communicant rappelle également que les cycles qui ne sont plus utilisés doivent être amenés à la déchetterie ou qu’ils peuvent aussi être «cédés à des associations qui s’occuperont de leur remise en état».
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