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A Lausanne, Kim Hoa vend du durian, ce fruit d’Asie du sud-est qui exhale un parfum comparable à celui d’un corps en décomposition.
FLORIAN CELLA
Ses adeptes ne tarissent pas d’éloges à son sujet. Le durian aurait le goût d’une crème anglaise rehaussée d’une note d’amande, une saveur unique qui récompenserait amplement les efforts consentis pour en supporter l’odeur nauséabonde.
Car le «roi des fruits», comme on le surnomme en Asie, pue. Comme un cadavre, un Époisses trop fait, du vomi, des poubelles en plein soleil. «Si vous le mangez, votre haleine ressemblera à celle que vous auriez si vous aviez embrassé intensément votre grand-mère morte depuis des lustres», mettait en garde Anthony Bourdain, le défunt chef, auteur et animateur de télévision américain.