Portrait de Pierre-François LeyvrazChirurgien ou directeur, il a toujours été au service de patients
Le directeur général ad interim de l’Hôpital Riviera-Chablais et ancien directeur du CHUV est un ancien cancre devenu une référence dans le domaine de l’orthopédie, mais sans jamais avoir perdu sa simplicité.

«L’école? Ah, ben j’étais un cancre avéré. Un abonné aux heures d’arrêt. Et ensuite, j’ai fait des études très médiocres.» Malgré l’énormité de l’affirmation, ne voyez aucune envie de choquer ou de déstabiliser chez Pierre-François Leyvraz. Il évoque juste un fait. Un élément assumé du parcours non planifié, qui l’a mené à diriger le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) à Lausanne. Et à être rappelé par le Conseil d’État, à l’heure de la retraite, pour rependre les rênes du flambant neuf mais en difficultés Hôpital Riviera-Chablais.
«C’est un «übermodeste», confirme Béatrice Schaad. En onze années de collaboration, la directrice du Service de communication du CHUV a pu mesurer, malgré ses efforts de persuasion, toute la pudeur qu’il a à se mettre en avant. «Par contre, c’est un grand humaniste, toujours prêt à répondre à une demande d’autrui.»