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Patricia Danzi, cheffe de la Coopération suisse, est impressionnée par la capacité du gouvernement ukrainien à faire fonctionner le pays malgré la guerre et grâce à la numérisation.
KEYSTONE
L’aide humanitaire suisse en Ukraine ne ressemble pas à celle que fournirait la Confédération dans un pays en guerre ailleurs sur la planète. C’est le constat qu’on tire en écoutant la polyglotte Patricia Danzi, la cheffe de la Direction du développement et de la coopération (DDC). Elle donnait une conférence de presse ce jeudi à Berne, passant avec aisance du français à l’allemand en un battement de cils.
Ce qui diffère d’une guerre «normale»? L’informatique. «Grâce à la digitalisation, le gouvernement ukrainien ne s’est pas effondré, explique Patricia Danzi. Le réseau informatique reste stable. Le gouvernement garde la main sur son administration et peut tout de suite proposer des solutions à sa population. Personnellement, je n’ai jamais vu ça. Il y a même une application qui permet de refaire ses papiers d’identité pour ceux qui ont tout perdu.»