Démission de Maurer (direct)«Je suis en quête de quelque chose de nouveau», confie Maurer
Le conseiller fédéral en charge des Finances s'adresse à la presse ce vendredi. Suivez la conférence de presse en direct.
Ueli Maurer avait une «connaissance phénoménale» de ses dossiers, a salué vendredi le ministre de l’économie Guy Parmelin. La rapidité avec laquelle les crédits Covid-19 ont été mis en place est à mettre à son actif, a-t-il rappelé devant les médias.

«Je comprends sa décision» de quitter le gouvernement après 14 ans. «C’est le privilège des conseillers fédéraux de choisir le moment où ils partent.» A titre personnel, «je vais le regretter», a-t-il conclu.
En réaction à la démission du conseiller fédéral Ueli Maurer, le Tages-Anzeiger écrit vendredi dans son édition en ligne que le ministre zurichois «était un des politiciens suisses les plus versatiles des dernières décennies, imprévisible et agile, représentant essentiellement une droite dure. Son départ achève le changement de génération à l’UDC.»
Pour le pays, Ueli Maurer aura-t-il incarné le maçon de son nom de famille? En tout cas, cette annonce casse des briques. Lire notre éditorial.
L'annonce de la démission du conseiller fédéral Ueli Maurer fait réagir la classe politique. Pour le conseiller national vaudois Michaël Buffat, «Ueli Maurer est un très bon conseiller fédéral».
Le collègue UDC du ministre des Finances répondait à nos questions après l'annonce de la nouvelle. «Maurer est toujours resté fidèle au parti. Il s’est aussi révélé excellent comme conseiller fédéral chargé des finances».
Le conseiller national vaudois s'est également prononcé sur ses relations avec l'UDC zurichois. «Il m’a toujours soutenu, c’est quelqu’un proche des élus», confie Michaël Buffat.
«Par rapport à son coté dissonant, il savait, sur la fin, qu’il pouvait se permettre des choses qu’un nouvel élu ne pouvait pas se permettre. Sur le Covid, il ne s’est jamais gêné pour donner son avis.»

Le politicien vaudois ne s'est pas empêché de livrer quelques anecdotes sur Maurer. «Je me rappelle, une fois on a fait une fait une fête à Yverdon-les-Bains, il s’est mêlé à la foule. Il est toujours le bout en train, s’il faut raconter une petite blague ou chanter une chanson.
Et Michaël Buffat de conclure: «Maurer a aussi été un excellent président de parti, pendant 15 ans avant d’entrer au Conseil fédéral.»
La conférence de presse consacrée à la démission du conseiller fédéral Ueli Maurer s'achève. Nous vous remercions de l'avoir suivie.
Relisez quelques-uns de nos articles sur le conseiller fédéral Ueli Maurer.
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Le conseiller fédéral fait remarquer que cet univers n'est tout simplement pas son monde.
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«Je suis plus ou moins abstinent des médias. Je regarderai le télétexte demain et sinon j'ai un accord avec mon service communication pour qu'il m'apporte d'abord les sujets qui sont d'actualité depuis plus d'une semaine.»
Maurer répond: «Je ne suis généralement pas contrarié. Les victoires et les défaites font partie des affaires politiques. Il faut toujours faire de son mieux pour avoir la conscience tranquille à la fin», confie Maurer.
Un petit retour en arrière sur Maurer. Alors qu'il était candidat au Conseil fédéral, l'ex-président de l'UDC-Suisse a participé à une parodie d'émission pour enfants sur une télévision suisse alémanique.
Un journaliste demande au ministre des Finances les raisons de sa démission en pleine législature.
«Je suis en quête de quelque chose de nouveau», confie Ueli Maurer. Concernant sa démission, il ajoute: «En fait, il n'y a pas de moment clé, je veux juste faire quelque chose de nouveau».

Il explique toutefois qu'il est important pour lui de laisser derrière lui un département bien positionné.
Un journaliste relève que le conseiller fédéral n'a pas toujours soutenu la collégialité au sein du gouvernement.
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Et Maurer de répondre: « Le Conseil fédéral n'est pas un zoo pour enfants. Cela fait partie du fait que vous êtes différent de vos collègues. Mais cela ne nuit pas à la collégialité. J'ai apprécié cela aussi, même si j'aurais fait certaines choses différemment. »
En réponse à la question d'un journaliste, le conseiller fédéral dit avoir eu du plaisir à occuper cette fonction. Il souligne toutefois qu'il ne pouvait pas se promener dans la rue sans vingt demandes de selfie. Raison pour laquelle, il veut d'ailleurs devenir un «Ueli Maurer normal».
Le conseiller fédéral se soumet aux questions des journalistes. «Je ne vous dirai pas ce que je vais faire. J'ai de nombreux projets. Je veux retrouver mon identité personnelle. Peut-être que je trouverai un créneau où je pourrais redevenir un Ueli Maurer normal.
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Parlant de sa démission, le ministre des Finances affirme: «C'est une surprise pour beaucoup que ce soit maintenant. Je suis en politique depuis plus de 40 ans maintenant. C'est une tâche passionnante que je fais avec enthousiasme. Mais qu'est-ce qui vient après ? » s'interroge Maurer.
Et de répondre: «Je sens que j'ai encore beaucoup d'énergie pour d'autres tâches. Je regarde en arrière avec un œil qui pleure et rit. Nous avons une excellente équipe. Je déteste quitter ces gens,» confie le conseiller fédéral.
«Les choses importantes se sont produites pour moi», déclare le ministre des Finances. Ueli Maurer revient sur son passage la tête du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS).
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«J'ai une certaine satisfaction, j'ai introduit la mobilisation et demandé plus d'argent pour l'armée», dit-il. Il ajoute qu'il a également fait passer l'Association suisse de sécurité contre une grande résistance. «J'ai fusionné le renseignement national et étranger. Je prends ces succès à mon actif», a souligné Maurer.
«Mesdames et Messieurs, j'ai décidé de démissionner du Conseil fédéral à la fin de cette année», a déclaré d'entrée Ueli Maurer, vendredi devant la presse.
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