Roman vraiConstance Debré: «Je suis pour la suppression de la famille»
L’écrivaine française publie «Nom», une autofiction décapante dans laquelle elle revient sur ses origines, son milieu, ses parents.

Constance Debré est venue à Genève le 22 mai au Salon du livre en ville pour parler de «Nom».
MAGALI GIRARDIN
Debré, ça vous dit quelque chose? Oui, ça vous dit quelque chose. «Mon grand-père, celui dont je porte le nom, avait été premier ministre. Il avait écrit la Constitution. Avait enchaîné avec des ministères. Défense, Finances, Justice, Affaires étrangères, des choses de ce genre, du régalien toujours. Mon père, jeune homme, avait eu sa chambre à Matignon.»