Contrôler la mort assistée? Une étude relance le débat
Les chercheurs pointent du doigt des manques dans la pratique. Une commission pourrait valider les demandes.

Un accompagnement qui survient deux semaines après le diagnostic, des documents incomplets, une confusion au niveau du diagnostic… Des chercheurs de l'Université de Zurich ont analysé les documents recueillis par les instituts de médecine légale de Suisse après des suicides assistés et découvert des «exceptions problématiques» (lire ci-contre). Leurs premiers résultats ont été présentés il y a quelques jours à Berne, dans le cadre d'une discussion publique sur le programme national de recherche consacré à la fin de vie (PNR 67). «Je suis content qu'une étude mette le doigt sur ces questions. Au sein de notre commission, nous recevons aussi de temps en temps les plaintes de personnes concernées, réagit Christian Kind, président de la Commission d'éthique de l'Académie suisse des sciences médicales. Mais ces données doivent maintenant être quantifiées.»