Sous l'emprise de la muse d'un autre
Pierre-Alain Tâche se laisse ensorceler par une héroïne de fiction. La fameuse Hélène de Pierre Jean Jouve.

La plume élégiaque de l'auteur de L'élève du matin, publié en 1978 par Bertil Galland, de Reliques (La Dogana, 1997) signe cette année six poèmes en vers libres que précède un essai introspectif, à prosodie élégante et aérienne. Pierre-Alain Tâche y poursuit l'ombre fugitive d'une femme fantôme. Cette Hélène-là ne lui appartient pas, elle a été inventée par un autre écrivain. Cinquante ans après, elle ne l'en tourmente que davantage. Comme si elle était sa créature ou, plus troublant, une personne qu'il aurait connue.