Pajak revendique ses splendeurs inactuelles
Le dernier tome de son «Manifeste incertain» dessine le proche et le lointain.
Les méandres du souvenir ne sont-ils que les fantômes du présent? La question, ou une autre qui lui ressemblerait, est récurrente chez Frédéric Pajak qui, dans le huitième volume de son «Manifeste incertain», s’abandonne une nouvelle fois aux errances de sa mémoire et à son obsession d’un temps qui ne parvient pas à effacer les scories de l’histoire, la sienne ou celle des autres, auteurs, pays, populations qui peuplent ses rêves.