Portrait de Can YildizliCyberprotecteur, il traque aussi bien les virus que les criminels
Le fondateur de Prodaft déploie ses ailes d’ange gardien dans le cyberespace tout en s’enthousiasmant dans la simplicité du quotidien.

Piercings rivetés à l’oreille, large banane pour expression faciale, look steampunk, Can Yildizli détonne. «Ces bijoux, c’est l’étape avant l’implantation d’une puce», rigole le fan de biomécanique. Le fondateur de Prodaft, installée à Yverdon et active dans la cybersécurité des entreprises, se démarque par une approche très organique de la technologie: «J’ai beaucoup lu au sujet de Darwin et de la sélection naturelle». Une singularité qu’il met au service de sa passion pour les failles du net, éveillée lorsqu’il a reçu son premier ordinateur alors qu’il n’était encore qu’un préado.