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Journée de la surdicécité: Dans la peau d’une personne sourde et aveugle

Journée de la surdicécitéDans la peau d’une personne sourde et aveugle

Au Musée des beaux-arts, des malentendants-malvoyants ont pu toucher le «Baiser» de Rodin. Et trois cafés proposent à leurs clients de vivre un repas en situation de surdicécité.

Claude Beda
La Morgienne Nicole Favre a fait partie des personnes malentendantes-malvoyantes qui ont pu toucher, jeudi, la sculpture «Le Baiser» d’Auguste Rodin.
La Morgienne Nicole Favre a fait partie des personnes malentendantes-malvoyantes qui ont pu toucher, jeudi, la sculpture «Le Baiser» d’Auguste Rodin.
Florian Cella

«Sans moyens auxiliaires adaptés ni assistance adéquate, il est difficile pour une personne sourde et aveugle d’avoir une vie sociale», explique Muriel Blommaert, directrice spécialisée à l’Union centrale suisse pour le bien des aveugles (UCBA). 

En marge de la Journée internationale de la surdicécité, trois restaurants lausannois convient leurs clients à se mettre dans la peau des personnes touchées par cette double atteinte sensorielle lors d’un repas, grâce à des sets de table spéciaux. Et le Musée cantonal des beaux-arts a choisi d’inverser l’expérience, en invitant les personnes frappées par ce double handicap à toucher, exceptionnellement, jeudi, la sculpture «Le Baiser» d’Auguste Rodin.

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Lausanne
Musée cantonal des Beaux-Arts (MCBA) (Vaud)