Sécurité en milieu pénitentiaireDans les prisons genevoises, l’usage des «bodycams» suscite l’inquiétude
Le syndicat des gardiens demande le retrait de ces caméras embarquées, le temps qu’une base légale soit introduite.

Les bodycams (sur la photo, un modèle utilisé par la police de Düsseldorf) permettent de reconstituer des événements en cas de problème ou d’agression.
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Quelque 35 «bodycams» sont utilisées dans les prisons genevoises. Mais l’usage de ces minicaméras embarquées, en place depuis l’an passé, inquiète le syndicat des gardiens. Sans s’opposer sur le principe à leur usage, l’Union du personnel du corps de police (UPCP) dénonce un manque de cadre légal autour de ce dispositif.