#MeToo en ChineDans l’ombre de Peng Shuai, le dur combat des féministes
L’affaire de la joueuse de tennis montre que la parole des femmes se heurte à la censure du régime. Des activistes sont réprimées, d’autres ont dû s’exiler.
Zhou Xiaoxuan, l’une des figures de #MeToo en Chine, a été désavouée par la justice après avoir porté plainte pour harcèlement sexuel contre un présentateur vedette de la télévision d’État. Pékin, le 14 septembre 2021.
AFP
La propagande chinoise l’avait promis en fin de semaine dernière face aux pressions internationales; Peng Shuai allait bientôt donner de ses nouvelles. En quelques heures, plusieurs vidéos grossièrement mises en scène par le régime communiste étaient diffusées sur Twitter, site bloqué en Chine. Une propagande organisée par les médias d’État censée rassurer sur le sort de la joueuse de 35 ans. «Sans les appels répétés de la communauté internationale, nous serions toujours sans nouvelles de Peng Shuai», avance Lü Pin, fondatrice de Feminist Voices, la plus importante ONG chinoise sur les droits des femmes.
