La deuxième enquête statistique consacrée à l'économie du Mont-sur-Lausanne confirme les impressions dégagées par la première. Ainsi, les entreprises montaines emploient presque autant de main-d'œuvre qu'il y a d'habitants. En revanche, très peu d'entre eux (soit 10%) sont domiciliés au Mont. Ce qui révèle l'importance de songer à la mobilité sur le territoire communal.

Par rapport à 2017, les chiffres récoltés cette année montrent une progression du nombre d'entreprises au Mont. Elles sont 27 de plus que l'an dernier (634 au total). En revanche, le nombre de personnes employées est en baisse de 293 (7585 au total). Syndic du Mont, Jean-Pierre Sueur ne s'explique pas cette situation, les données statistiques ne permettant pas de fournir des précisions. Sur un plan purement statistique, la baisse enregistrée correspond toutefois à une stabilité du tissu économique montain. «On se réjouit du taux de réponses (82,8%) qui reste excellent, malgré un léger recul de la participation», salue Jean-Pierre Sueur. Il estime toutefois que, après deux ans d'enquête successive, il convient de faire une pause. «On pense à renouveler ce sondage tous les deux ans», dit-il.

Outre la connaissance de ce qui fait la vie économique locale – pas de grandes entreprises multinationales, mais un tissu économique diversifié –, les deux enquêtes soulignent la nécessité de penser la mobilité au Mont-sur-Lausanne. Si l'usage des transports publics semble en légère hausse, de même que le covoiturage, ces deux moyens de déplacement restent marginaux. Près des trois quarts des employés viennent au Mont avec leur voiture.

De quoi justifier, s'il le fallait encore, le travail que fournit la Commune pour établir un plan de mobilité dans la zone industrielle En Budron.