Festival de danse à LausanneDe la Terre à l’éther, Baby Volcano invoque les fantômes
Lorena Stadelmann, alias Baby Volcano, offre un rituel aux êtres disparus dans «Bolero de Bienvenida II», aux 25e Printemps de Sévelin. Rencontre.

Une force tranquille. Le corps de Lorena Stadelmann renferme un tempérament double. La chanteuse écume les scènes musicales, dégainant des sonorités suavement éruptives de sa «witch pop» («pop de sorcière») sous le pseudo de Baby Volcano. Performeuse, elle se métamorphose en chamane, déployant langoureusement des rituels qu’elle invente. Formée en Argentine, la Suisso-Guatemaltèque brouille les frontières entre les disciplines pour mieux gagner en amplitude. «C’est une manière d’accéder à différentes fréquences de communication avec le public», déroule l’artiste de 27 ans.