Théâtre improviséDe quiproquos en imbroglios à bride abattue
Après s’être attaquée à Molière et Shakespeare, la Cie du Slalom improvise avec brio à la manière de Feydeau, dans «La mécanique du pétrin».

«Ciel, mon mari!» Cette exclamation, inextricablement liée au théâtral de boulevard, est un poncif. À moins de surprises – qui seront néanmoins nombreuses dans ce spectacle! –, vous ne devriez pas la retrouver telle quelle dans «La mécanique du pétrin». En revanche, tous les autres codes du vaudeville ne manqueront pas à l’appel. Il y aura donc des personnages exubérants, des adultères, des mensonges pour se sortir des mauvais pas créés par pareilles trahisons – baratins qui engendreront à leur tour leur lot d’imbroglios et de quiproquos.