Votre navigateur est obsolète. Veuillez le mettre à jour avec la dernière version ou passer à un autre navigateur comme Chrome, Safari, Firefox ou Edge pour éviter les failles de sécurité et garantir les meilleures performances possibles.
Pascale Lilla, avec la photo de son fils Denis, décédé en 2002. Elle s’engage aujourd’hui dans la campagne en faveur du don d’organes.
VANESSA CARDOSO
Denis est décédé le 6 janvier 2002, à l’âge de 18 ans. Il a glissé avec sa voiture sur une plaque de glace et heurté un mur alors qu’il roulait à un peu moins de 60 km/h. Il n’y a eu qu’un point d’impact, à la tempe gauche. La mort cérébrale est arrivée brutalement. Ses organes pouvaient être prélevés et, avec l’accord de ses proches, il a été débranché. Sa mère, Pascale Lilla, avait 40 ans, et son frère, Guy, 16 ans.
Vingt ans plus tard, Pascale Lilla nous accueille à Montreux, dans le salon où elle a grandi. Elle raconte simplement les faits, sans se départir de son sourire. Après avoir offert un café, elle explique que Denis a toujours affirmé son désir de donner ses organes. «Quand il avait 7 ans, une camarade de classe a eu besoin d’une transplantation. Un jour, en rentrant à la maison, il m’a dit: «J’aimerais mourir demain pour lui donner mes organes.» Par la suite, nous en avons discuté tous ensemble. Mais on pensait que cela n’arrivait qu’aux autres.»