Du vent dans les palmes 5/12Dernière image avant le Scorsese
Au moment de s’asseoir, avant que le film démarre, on se relâche complètement.

Il y a toujours un moment, après les trépignements, les attentes dans une file interminable, le stress, la fatigue qui résulte de tout cela, où on finit par se relâcher. Ce moment, c’est celui où on peut enfin s’asseoir dans son siège, si possible à un endroit qui nous convienne, tout prés de l’écran en ce qui me concerne, et patienter en attendant que la séance commence, en oubliant tous les désagréments qui ont précédé, l’agressivité d’autres festivaliers, comme de certaines personnes de l’accueil (attention, pas toutes, il y en a des adorables et d’autres odieuses).
Juste avant les 3 heures 36 de «Killers of the Flower Moon» de Scorsese, voici ce que je voyais au moment de m’asseoir. Un écran qui, pris de travers, ressemble à la couverture d’une boîte de parfum ou de chocolat. Non pas un écran mais un écrin. Avec Cannes en guise de destination finale. On pourrait presque fermer les yeux et s’endormir avant que ne défile le générique légendaire du festival et la musique sublime de Saint-Saëns («Le Carnaval des animaux»). C’est un petit moment de bonheur.
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