Des chercheurs traquent les micropolluants dans la baie de Vidy
Des scientifiques de l'EPFL ont estimé l'impact des micropolluants rejetés avec les eaux de la station d'épuration lausannoise. Ils mettent en avant le risque de ces substances pour les espèces aquatiques.

En été 2011, les deux sous-marins russes MIR 1 et MIR 2 ont entrepris une soixantaine de plongées dans le lac Léman, ce qui a permis de mener plusieurs recherches pour «mieux connaître la dynamique et l'état de santé du lac».
Patrick Martin
Pesticides, antibiotiques, résidus de cosmétiques... Dans le lac, comme dans l'eau potable que nous ingurgitons, les substances chimiques, nommées micropolluants dès qu'elles sont rejetées dans la nature, se retrouvent en masse. «On estime qu'il existe environ un million de substances chimiques présentes dans notre environnement», relève Nathalie Chevre, chercheuse à la faculté des géosciences et de l'environnement.