Des entreprises vaudoises visent le zéro carbone
Quinze sociétés suisses se sont engagées à réduire totalement leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030 déjà.

Elles sont déjà engagées dans un processus de développement durable, mais à la COP25, 500 entreprises ont annoncé leur volonté d'aller beaucoup plus loin. Elles se sont engagées à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre à net zéro d'ici à 2030, soit 20 ans plus tôt que la cible fixée par l'Accord de Paris, afin de garder le réchauffement climatique sous la barre des 1,5ºC. Parmi elles, 15 PME suisses, dont près de la moitié sont vaudoises, qui répondent déjà aux normes élevées de BCorp en matière de performance sociale et environnementale, de transparence et de responsabilité légale.
Certaines sont axées sur la production d'aliments bios ou de proximité. Comme la valaisanne Opaline, qui produit des jus et limonades, ou la genevoise Magic Tomato qui offre des produits frais livrés à domicile. Côté vaudois, les domaines de ces PME militantes sont très variés. Il y a l'entreprise Baabuk, basée à Renens, qui produit des chaussures en laine, la société ecoRobotix, qui a mis au point à Yverdon un robot pour éliminer les mauvaises herbes dans les cultures, l'agence de communication B+G & Partners SA, basée à Montreux, ou encore One Creation Cooperative, à Vevey, qui soutient l'essor de technologies de l'environnement. Mais aussi une petite structure comme Sweet Rebels, un atelier de design installé à Nyon, qui a développé la responsabilité sociale en entreprise en intégrant des jeunes en situation de handicap mental.
«C'est l'aspect sociétal, la forme d'inclusion et de gouvernance que nous pratiquons qui nous ont motivés à faire la certification B Corp. S'engager en plus contre le changement climatique nous semblait évident, même si nous ne sommes pas à proprement dit une société de production», explique son directeur, Yves Portenier. Pour atteindre l'objectif de zéro émission de C02 en dix ans, il compte sur l'appui de la branche suisse de BLab, organisation à but non lucratif globale «qui soutient une communauté de personnes qui utilise le monde des affaires comme une force pour l'intérêt général».
«Nous allons dès janvier prochain former un groupe de travail qui va aider ces entreprises suisses à faire cette démarche, avec l'espoir que d'autres leur emboîteront le pas», explique son fondateur et directeur exécutif, Jonathan Normand. Concrètement, il s'agira pour chacune d'analyser le cycle de vie de ses produits et de voir comment elle peut réduire son empreinte carbone et ensuite, d'identifier des programmes de compensation, comme la réhabilitation des sols ou la plantation d'arbres.
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