Transports publicsDes études à 1,5 million pour des futurs arrêts du M3
La construction des stations et l’adaptation des lieux existants permettent à Lausanne de repenser son espace public.

Un métro, ce n’est pas que du souterrain. Bien sûr, la troisième ligne lausannoise, prévue pour 2030, pilotée par le Canton et grandement financée par la Confédération, ce sera avant tout un métro pour transporter les gens entre la gare et la Blécherette. Mais que se passera-t-il quand ils en sortiront? Ces lieux seront de «nouvelles centralités», au croisement du LEB, du tram, des bus. Mais aussi de ceux qui se déplacent en voiture, à vélo, à pieds. Les autorités lausannoises ont la charge de s’en préoccuper.
Histoire d’éviter les erreurs du m2? La municipale chargée de la Mobilité, Florence Germond, se garde bien de formuler des critiques sur les réalisations de ses prédécesseurs. Mais elle observe à ce sujet un changement profond dans la manière de concevoir un tel projet. «Il n’y a pas si longtemps, il n’y aurait eu que des concepts d’ingénieurs. Aujourd’hui, on enrichit les réflexions sur plusieurs axes.»