Rebecca Brodskis à LausanneDes portraits et autant d’actes de foi en l’humain
La Française qui expose chez Fabienne Levy s’est fait tout un monde pour parler des équilibres du nôtre. Rencontre avec une artiste méditative.

Oui… elle adore ça. Scruter les gens dans la rue, dans les gares, dans le métro, pour ne pas dire les dévisager. Sa mère a bien essayé de faire cesser l’impolie manie. Las! La contemplative, si bien camouflée derrière un phrasé de TGV, n’a pas basté. Trop fascinée. Même complètement obnubilée par l’extraordinaire diversité des physionomies et des apparences. «Vu de l’extérieur, on est tous des bagages de nous-mêmes! J’adore. Même si c’est un peu voyeuriste. Et de toute façon, lance Rebecca Brodskis tout sourire, il n’y a plus personne pour me dire que ma façon d’épier les gens est gênante.»