Drame en ValaisLe CHUV en deuil après l’avalanche du Chavalard
Deux corps ont été retrouvés, mardi, alors que la police recherchait depuis une semaine deux randonneurs, dont une Française, oncologue à Lausanne.
La police cantonale valaisanne a annoncé, ce mardi, avoir retrouvé deux corps en sondant l’avalanche qui s’était déclenchée à 2100 mètres d’altitude dans la région du Chavalard, au-dessus de Fully (VS). Après plusieurs jours d’intenses recherches terrestres et aériennes, ce sont les spécialistes du Groupe Montagne qui ont découvert les deux victimes dans une coulée qui «mesure environ un kilomètre». Le Ministère public a ouvert une enquête.
Les corps sont en cours d’identification formelle, mais la police laisse entendre qu’il s’agit des deux personnes recherchées depuis le 25 janvier, en l’occurrence un Belge domicilié en Valais et une Française établie dans le canton de Vaud. Tous deux étaient âgés de 42 ans.
«Le CHUV déplore la perte d’une extraordinaire collaboratrice, médecin appréciée tant par ses collègues que par ses patients. Le Service d’oncologie médicale est profondément touché par cette perte tragique et s’associe au deuil de la famille.»
Dès le 24 janvier, de nombreux avis de recherche avaient été publiés sur les réseaux sociaux, notamment sur des pages dédiées à la randonnée, où les deux disparus avaient leurs habitudes. Depuis l’annonce de la découverte des corps, des hommages sont rendus en ligne. Une cagnotte a également été lancée par des proches de la randonneuse afin de contribuer au financement des recherches menées par la police, mais aussi pour soutenir la famille de la victime. Cette dernière était oncologue au CHUV.
Contacté, le centre hospitalier salue sa mémoire. «Le CHUV déplore la perte d’une extraordinaire collaboratrice, médecin appréciée tant par ses collègues que par ses patients. Le Service d’oncologie médicale est profondément touché par cette perte tragique et s’associe au deuil de la famille. Un dispositif a été mis en place au sein du service pour apporter un soutien à celles ou ceux qui le désirent. Une information et un espace de dialogue sont également organisés pour ses patientes et patients.»
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