Prix littéraire lausannoisDeux mois pour élire en ligne son roman favori
Le Prix des lecteurs de la Ville de Lausanne invite toute la francophonie à voter pour l’un des cinq livres en lice, jusqu’au 28 février.

«Fusil» d’Odile Cornuz, «Les déshérités» de Valentin Decoppet, «Lettre à mon dictateur» d’Eugène, «La cabine» d’Eric Bulliard, mais aussi «Sa préférée» de Sarah Jollien-Fardel. Quel roman remportera l’édition 2023 du Prix des lecteurs de la Ville de Lausanne? Qu’on habite la capitale vaudoise, Paris ou Montréal, on peut donner son avis en ligne, par courrier ou dans les urnes installées dans les centres du livre en Suisse romande, jusqu’au 28 février, dans une démarche participative à l’ampleur inédite inaugurée l’an dernier.
Cette première avait attiré du 15 février au 15 mars 2022 près de 400 votants: 34% de la région lausannoise, 54% d’autres cantons romands, mais aussi 12% de l’étranger, de la France au Cameroun. Une progression notable sachant qu’auparavant, 60 à 80 personnes posaient leur candidature pour faire partie du jury.

Cette année, le rendez-vous monte en puissance en élargissant la période du scrutin à deux mois. Avec toujours le même but: plus que le sacre d’une plume (la récompense – 5000 francs par personne – est d’ailleurs répartie entre les cinq papables), le rendez-vous veut inciter à la découverte d’œuvres romandes. Les livres se trouvent ainsi en consultation gratuite sur le site du Prix le temps du vote.
Rencontre au Palace
En parallèle, les traditionnelles rencontres au Lausanne Palace font le plein. Ce sera à nouveau le cas ce samedi 14 janvier, avec Valentin Decoppet et ses «Déshérités». Ce roman noir paru chez Bernard Campiche fouille dans un complot familial à la suite d’un sanglant double meurtre. Un polar atypique qui commence par plus de quatre pages de description d’un trajet de Lausanne au Pays-d’Enhaut en transports publics… le tout pour apprendre que l’inspecteur Gross rejoint le lieu du crime en voiture. Voilà ce qui s’appelle balader joliment le lecteur. Le voyage se poursuit avec les noms de chapitres, empruntés à des chants populaires ou titres de romans, dont certains d’auteurs romands.
Loin de l’enquête prestement résolue, le Lausannois installe son limier entre interlocuteurs menteurs, dossiers à consulter aux archives cantonales et d’autres affaires à traiter en parallèle. Il donne à voir du pays, et à l’entendre, car celui qui est également traducteur fait aussi parler son personnage principal en… suisse allemand.
Rencontre avec Valentin Decoppet ce samedi à 11 h au Lausanne Palace.
Complet, liste d’attente sur place.
Infos et livres sur lausanne.ch/prixdeslecteurs
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