Deux semaines au ski en février, plutôt «une bonne idée»
Les professionnels des remontées mécaniques et du tourisme des Alpes vaudoises réagissent à la proposition d'Isabelle Moret.

Conseillère nationale vaudoise, Isabelle Moret (PLR), souhaite que soit étudiée au plan suisse la possibilité d'étendre les relâches de février à deux semaines, contre une aujourd'hui. En filigrane, l'action viserait à soutenir les stations de ski à une période où les conditions d'enneigement sont bien meilleures que pendant les Fêtes de fin d'année, où la neige a régulièrement manqué ces dernières années. Selon l'édile, il appartiendrait néanmoins aux cantons à adapter leur calendrier scolaire.
La démarche est bien accueillie chez les professionnels du tourisme des Alpes vaudoises. «C'est en effet une excellente idée, note Pierre Besson, directeur de Télé Villars-Gryon-Diablerets. Forcément, plus on étend la durée sur la période des vacances de février, de surcroît pour tous les cantons suisses, plus ce peut être bénéfique pour nos stations.» Le domaine est durant les relâches historiquement fréquenté, outre la clientèle vaudoise, par les Belges, les Français et les Anglais, précise Pierre Besson.
Même son de cloche chez Michel Bertholet, directeur de Télé-Château-d'Œx SA: «Proposer deux semaines de vacances de suite serait tout bénéfice pour nous. Surtout en février, qui reste la meilleure période pour notre région; les conditions d'enneigement à Noël sont incertaines, et Pâques ne revêt pas un caractère primordial pour notre station de moyenne altitude.»
«L'idée est très bonne et positive en ce sens qu'elle pourrait attirer les familles entières sur une plus longue durée», reconnaît Didier Oppliger, nouveau directeur de l'Association touristique Aigle-Leysin-Col des Mosses. En revanche, il pense que «ce peut être compliqué à mettre en œuvre, notamment parce que ça risque d'engorger les stations: les vacances sont déjà suivies par de nombreux camps d'école organisés à cette période. Une semaine supplémentaire à mi-chemin entre février et Pâques serait idéale, mais les cantons le décideront-ils?»
Pour son homologue de Pays-d'Enhaut Tourisme Frédéric Delachaux, «Ça ne peut pas faire de mal que de mener cette étude jusqu'au bout.» Mais le Damounais espère que la finalité sera «d'inciter les gens à venir passer réellement ces deux semaines en montagne dans les Alpes vaudoises, et ne pas accorder cet allongement de vacances pour les inciter à mettre le cap sur… les Maldives!»
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