Rêver au temps de la pandémie«Difficile de dire à quel point un rêve sert à s’échapper de la réalité»
La crise sanitaire et ses semi-confinements a-t-elle changé notre manière de rêver? Le point avec la doctoresse Francesca Siclari et plongée onirique avec quelques artistes.

La vie sociale réduite et la relative claustration qui découlent de la pandémie influencent-elles nos rêves? Les masques hygiéniques peuplent-ils nos nuits d’affreux cauchemars à l’anonymat généralisé ou, au contraire, les bains de foule et les embrassades deviennent-ils la norme de nos fantasmes? «Il y a déjà eu quelques études sur la question, remarque Francesca Siclari, neurologue au Centre du sommeil du CHUV, à Lausanne. Oui, certains rêves incorporent la pandémie, directement ou indirectement, ce qui n’est pas très étonnant, puisque le rêve est un reflet de notre vie de tous les jours.»