Dilapider son deuxième pilier sera plus difficile
Le Conseil fédéral propose de restreindre l'utilisation du capital vieillesse. Mais investir dans un logement sera toujours possible.

Plus question de faire un retrait anticipé de son capital de prévoyance vieillesse (LPP) pour se lancer dans une activité indépendante. Plus question non plus de retirer la totalité du magot au moment de la retraite. C'est ce que suggère le Conseil fédéral pour éviter une explosion des prestations complémentaires. Ces aides octroyées aux personnes dépourvues de deuxième pilier, pour éviter qu'elles ne tombent dans la pauvreté, concernent quelque 300 000 personnes en Suisse. Leur nombre a augmenté de près de 70% en vingt ans. Berne veut donc réviser le système avec des règles plus contraignantes.