Guerre en Ukraine (direct)Une attaque aérienne russe fait 20 blessés dans un quartier de Dnipro
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Une attaque aérienne à Dnipro dans le centre de l’Ukraine a fait 20 blessés samedi soir, dont trois enfants atteints très grièvement, ont annoncé les autorités ukrainiennes. Le président Volodymyr Zelensky a accusé les Russes d’avoir «attaqué la ville» située au centre du pays.
La frappe a touché deux immeubles d’un quartier d’habitations de Dnipro, a déclaré le président. «Les Russes ont attaqué la ville», a posté Volodymyr Zelensky sur Facebook samedi. «Ils ont frappé entre deux immeubles résidentiels de deux étages. Malheureusement, il y a des gens sous les décombres».
Une vidéo postée par le président Zelensky montre des secouristes en train de fouiller le bâtiment détruit, au son de foreuses industrielles. «Cinq enfants ont été blessés par l’ennemi dans la communauté de Pidhorodnenska», a déclaré Serhiy Lysak, gouverneur de la région de Dnipro. «Le nombre total de blessés est passé à 20. Parmi eux, 17 sont hospitalisés», a-t-il ajouté, soulignant que les secouristes continuent de chercher des victimes sous les décombres.
De nouveaux bombardements ukrainiens sur la région russe de Belgorod, frontalière de l’Ukraine, ont fait samedi au moins deux morts et deux blessés, a affirmé le gouverneur de ce territoire touché ces derniers jours par des tirs nourris.
Dans un communiqué sur Telegram, Viatcheslav Gladkov a indiqué qu’une «femme âgée» avait été tuée par des tirs sur la localité de Novaïa Tavoljanka, frontalière de l’Ukraine. Selon M. Gladkov, elle a été blessée à l’épaule et hospitalisée.
Une autre femme a succombé à de «nombreuses blessures» d’éclats d’obus dans le village voisin de Bezlioudovka, a indiqué Viatcheslav Gladkov, ajoutant qu’un homme a aussi été blessé par des éclats «à la poitrine et aux membres supérieurs et inférieurs» et hospitalisé.
Ces deux localités se situent dans le district de Chebekino, une ville de 40.000 habitants soumise à des tirs intenses qui ont poussé des centaines d’habitants à fuir cette semaine vers Belgorod, capitale de la région éponyme.
«Depuis le matin, des localités du district de Chebekino sont sous les bombardements de l’armée ukrainienne», a indiqué Viatcheslav Gladkov.
Plus tôt dans la journée, il avait indiqué que cinq civils avaient été tués lors des tirs de vendredi sur la région de Belgorod, selon un bilan actualisé.
Moscou a affirmé jeudi avoir repoussé avec son aviation et son artillerie une tentative d’attaque terrestre venue d’Ukraine dans la région, une semaine après une spectaculaire incursion armée ayant montré la vulnérabilité des frontières russes.
Le patron du groupe paramilitaire Wagner a assuré samedi qu’il était prêt à envoyer ses unités défendre la région russe de Belgorod, frontalière de l’Ukraine et frappée ces derniers jours par d’intenses bombardements et des attaques.
«Si le ministère (russe) de la Défense n’arrête pas ce qui est en train de se passer dans la région de Belgorod (...) où des territoires russes sont dans les faits en train d’être capturés, alors évidemment on arrivera», a indiqué Evguéni Prigojine.
«On défendra notre (...) peuple russe et tous ceux qui vivent là-bas», a-t-il ajouté dans un message audio publié par son service de presse, en précisant que ses hommes n’attendraient pas d’»invitation" ou d'autorisation pour se déployer dans la région.
«La seule chose qu’on demandera, ce sont des munitions, pour ne pas arriver, comme on dit chez nous, le cul nu dans le froid», a ajouté Evguéni Prigojine.
Ces derniers jours, la région de Belgorod, surtout ses localités situées les plus près de la frontière ukrainienne, est frappée par des tirs d’une intensité inédite depuis le début de l’offensive russe en Ukraine fin février 2022.
Le gouverneur, Viatcheslav Gladkov, a affirmé que la région avait été touchée vendredi par plus de 500 tirs de canon, de mortier ou de lance-roquettes multiple, dont plus de 370 sur et autour de la ville de Chebekino, que des centaines de civils ont fui.
Viatcheslav Gladkov a annoncé samedi qu’une personne supplémentaire était décédée lors des frappes de vendredi, portant le bilan à cinq morts. Selon les autorités, au moins 27 personnes ont été blessées.

Moscou a également affirmé jeudi avoir repoussé avec son aviation et artillerie une tentative d’attaque terrestre venue d’Ukraine dans la région, une semaine après une spectaculaire incursion armée ayant montré la vulnérabilité des frontières russes.
Le chef de Wagner, qui fustige régulièrement l’état-major militaire russe, l’a accusé samedi de «céder» des territoires dans la région de Belgorod.
«Le ministère (russe) de la Défense n’est pas en état de faire quelque chose, parce que de facto il n’existe pas, il est en pleine pagaille», a affirmé Evguéni Prigojine.
La veille, il a indiqué que les troupes de Wagner avaient quitté à «99%" Bakhmout, dans l’est de l’Ukraine, et cédé leurs positions à l’armée régulière, après avoir revendiqué la capture de la ville le 20 mai.
Les préparatifs pour une contre-offensive ukrainienne sont terminés, mais les pertes en vies humaines pourraient être lourdes à cause de la supériorité aérienne russe, a estimé le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Dans une interview publiée samedi par le Wall Street Journal, il a déclaré : «A mon avis, à partir d’aujourd’hui, nous sommes prêts (...) Nous croyons fermement que nous allons réussir», a-t-il ajouté, précisant qu’il ne savait pas «combien de temps cela prendra».
Il a toutefois prévenu que l’offensive serait «dangereuse» sans une aide occidentale accrue pour contrer les attaques aériennes russes.
«Tout le monde sait qu’une contre-offensive sans supériorité aérienne est très dangereuse», a ajouté le président ukrainien.
Une seule arme, le système de missiles sol-air américain Patriot, peut protéger le ciel ukrainien, a-t-il ajouté, demandant que davantage d’armes de ce type soient livrées à son pays.
«Une arme prive la Russie de sa capacité à intimider des dizaines de millions de personnes : les missiles Patriots», a-t-il déclaré.
Dans la perspective du sommet de l’Otan qui se tiendra à Vilnius en Lituanie, le mois prochain, il a admis avoir compris qu’il n’était pas possible pour son pays de rejoindre l’Alliance Atlantique pendant l’invasion russe.
«Nous ne voulons pas être membre de l’Otan pendant la guerre», a-t-il assuré. «Il est trop tard. Mais dites-moi combien de vies vaut une phrase au sommet de Vilnius ?»
«Si nous ne sommes pas reconnus et si nous ne recevons pas un signal à Vilnius» (en vue d’une possible et future adhésion, ndlr) «je pense qu’il est inutile que l’Ukraine participe à ce sommet», a-t-il estimé.
Le ministre de la Défense indonésien Prabowo Subianto a proposé samedi un plan pour mettre fin à la guerre entre la Russie et l’Ukraine lors d’une conférence sur la défense et la sécurité à Singapour, une initiative immédiatement critiquée par plusieurs participants.
«J’appelle la Russie et l’Ukraine à s’engager à cesser immédiatement toutes hostilités», a-t-il déclaré, soulignant que les économies et l’approvisionnement en nourriture des pays d’Asie étaient durement affectés par ce conflit.

Le ministre a proposé un cessez-le-feu «sur les positions actuelles», des zones démilitarisées qui seraient garanties par des observateurs et des forces de maintien de la paix de l’Onu.
Il a aussi suggéré à terme un «référendum dans les zones disputées» organisé par les Nations unies, lors de son discours devant la Conférence Shangri-La Dialogue sur la défense et sécurité en Asie-Pacifique.
«L’Indonésie est prête à contribuer en envoyant des unités pour une potentielle opération de maintien de la paix de l’Onu», a-t-il ajouté.
En avril, la Chine avait présenté son propre plan de paix pour mettre fin à la guerre en Ukraine.
L’Indonésie, qui privilégie une diplomatie non alignée, a déjà tenté une médiation de paix entre les deux belligérants. Le président indonésien Joko Widodo a effectué un voyage à Kiev et Moscou et rencontré les dirigeants ukrainien et russe l’an dernier, alors que le pays présidait le groupe du G20.
La proposition du ministre de la Défense a cependant été critiquée à la conférence, un participant lui reprochant de mettre l’agresseur et l’agressé sur le même plan.
Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a fait valoir qu’une paix en Ukraine devait être obtenue selon des termes acceptables sans risquer de geler le conflit.
«Nous devons apporter la paix en Ukraine» mais cela doit être «une paix juste, pas une paix de reddition», a-t-il déclaré, s’exprimant après le ministre indonésien.
Prabowo Subianto est ensuite revenu à la charge. «Demandez aux Indonésiens combien de fois ils ont été envahis», a-t-il souligné en haussant le ton. «Il y a des violations de souveraineté pas seulement en Europe».
«J’ai présenté un plan de résolution du conflit (...) je ne dis pas qui a tort ou qui a raison».
L’Indonésie a voté en faveur d’une résolution de l’Onu condamnant l’invasion de l’Ukraine par la Russie mais n’a pas appliqué de sanctions économiques contre Moscou.
Au moins quatre civils ont été tués et 27 blessés vendredi dans des bombardements sur la région russe de Belgorod, frontalière de l’Ukraine. La région est visée depuis plusieurs jours par des frappes d’une intensité sans précédent en territoire russe depuis le début du conflit avec l’Ukraine en février 2022.
Vendredi, le gouverneur régional a affirmé que des obus tirés par les forces ukrainiennes s’étaient écrasés sur une route près de la ville de Chebekino, située à une dizaine de kilomètres de l’Ukraine et fréquemment bombardée.
«Des éclats d’obus ont touché des voitures qui passaient. Dans l’une d’elles, deux femmes (...) sont décédées sur place de leurs blessures», a déclaré Viatcheslav Gladkov, ajoutant que deux hommes avaient également été grièvement blessés. Dans la soirée, deux autres civils ont été tués dans le village de Sobolevka dans un bombardement au lance-roquette multiple Grad qui a fait aussi six blessés, dont deux enfants, a rapporté Viatcheslav Gladkov.
Les Etats-Unis sont prêts à respecter les limitations du nombre d’ogives nucléaires fixées par l’accord de non-prolifération New START les liant avec Moscou «tant que la Russie fera de même», a dit vendredi un haut conseiller de Joe Biden.
Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, a assuré qu’en dépit des tensions, l’exécutif américain était prêt à discuter «sans conditions préalables» de non-prolifération nucléaire avec la Russie et avec la Chine, tout en notant que Pékin «n’avait pas montré de volonté» de le faire jusqu’ici.

L’armée russe a affirmé vendredi avoir bombardé et «touché» pendant la nuit des systèmes de défense antiaérienne en Ukraine, visée par une nouvelle attaque de missiles et de drones n’ayant pas fait de victimes selon Kiev.
«Cette nuit, les forces aérospatiales russes ont mené une frappe groupée, avec des armements de haute précision et longue distance depuis les airs, sur des systèmes de défense antiaérienne de l’ennemi couvrant des infrastructures militaires clés», a indiqué dans un communiqué le ministère russe de la Défense, en assurant avoir atteint «toutes» les cibles.
Le président polonais a annoncé vendredi un amendement qui modifie fortement la loi sur la commission sur l’influence russe, critiquée fortement par les Etats-Unis et l’UE.
«Cela enlève beaucoup de controverses qui surgissent à son sujet», a déclaré Andrzej Duda quelques jours seulement après avoir signé ce texte, indiquant que sa proposition supprimait notamment les dispositions permettant d’interdire des personnes d’exercer les fonctions publiques.

Deux civils ont été tués et deux blessés dans un bombardement ukrainien sur la région russe de Belgorod, frontalière de l’Ukraine, a indiqué vendredi le gouverneur de ce territoire soumis à des frappes répétées ces derniers jours.
«Des éclats d’obus ont touché des automobiles qui passaient. Dans l’une d’elles, deux femmes (...) sont décédées sur place de leurs blessures», a déclaré sur Telegram Viatcheslav Gladkov, précisant que ces tirs avaient touché une route dans un village près de la ville de Chebekino, frontalière de l’Ukraine.
L’Ukraine a affirmé vendredi avoir intercepté «l’ensemble» des missiles et des drones russes qui ont visé dans la nuit Kiev, faisant au moins deux blessés, la sixième attaque en autant de jours sur la capitale. «L’ensemble des 15 missiles de croisière et les 21 drones d’attaque (russes) a été détruit par la défense aérienne», a salué sur le réseau social Telegram l’armée de l’Air ukrainienne.
Selon le chef de l’administration militaire locale, Serguïi Popko, la Russie a utilisé des missiles de type X-101/555 et des drones explosifs Shahed. «La terreur sur Kiev avec des attaques aériennes continue», a-t-il déploré sur Telegram.
«Au cours des six derniers jours, les (Russes) ont déjà effectué leur sixième frappe aérienne sur la ville», a-t-il fustigé alors que la capitale ukrainienne est de nouveau visée par l’armée russe après une accalmie ces derniers mois.

Selon le parquet général ukrainien, qui a ouvert une enquête, «un enfant de 11 ans a été blessé (et) un homme de 68 ans hospitalisé» à la suite de cette «attaque massive». Des maisons et des voitures ont également été «endommagées», selon cette source.
Le chef de la police de la région de Kiev, Andriï Nebytov, a de son côté indiqué que «cinq immeubles d’habitation ont été endommagés» à la suite de cette nouvelle attaque russe. «L’alerte aérienne a duré plus de deux heures» dans la nuit, a-t-il détaillé.
La Russie multiplie depuis début mai les attaques de drones et de missiles sur Kiev, souvent de nuit, une tactique dénoncée par l’Ukraine comme visant à terroriser la population civile au moment où l’armée ukrainienne dit achever ses préparatifs en vue d’une contre-offensive visant à reconquérir les territoires occupés par Moscou.
La Russie, comme à son habitude, affirme que ses salves visent toujours «avec succès» des cibles militaires.
Plusieurs drones ukrainiens ont été abattus par la défense aérienne russe près de Koursk, ville située à proximité de la frontière avec l’Ukraine, a annoncé tôt vendredi matin le gouverneur de la région. «Cette nuit, plusieurs drones ukrainiens ont été abattus par un système de défense aérienne près de Koursk», a déclaré Roman Starovoyt sur Telegram.
«Nous demandons aux habitants de Koursk de rester calmes, la ville est sous la protection fiable de notre armée», a ajouté le gouverneur. La région frontalière russe de Koursk a été, depuis le début de la guerre, régulièrement bombardée par les forces ukrainiennes.
Les autorités russes avaient affirmé la veille que les forces ukrainiennes avaient tenté d'«envahir» la région russe de Belgorod, à une centaine de kilomètres plus au sud, et procédé à des frappes nourries sur cette zone qui ont fait une dizaine de blessés.
Le président français Emmanuel Macron a affirmé jeudi qu’il ne voyait pas, à ce stade, de «discussion utile» avec son homologue russe Vladimir Poutine, tout en n’excluant pas des échanges à l’avenir.

«Aujourd’hui, il n’y a pas matière à une discussion utile», a-t-il dit lors d’une conférence de presse à l’issue du deuxième sommet de la Communauté politique européenne à Bulboaca, en Moldavie. «Si l’occasion se présente, et en fonction du contenu, je ne l’exclus pas», a poursuivi le président français qui avait été l’un des rares dirigeants occidentaux à poursuivre ses échanges avec Vladimir Poutine au début de l’offensive russe en Ukraine.
«Si les questions de nucléaire civil et de la sécurité à (la centrale de) Zaporijia l’exigent ou s’il y a des avancées, des ouvertures qui le permettent et le justifient, je le ferai sans aucune hésitation», a-t-il ajouté. Le chancelier allemand Olaf Scholz s’est dit prêt vendredi à reprendre contact «le moment venu» au sujet de l’Ukraine avec Vladimir Poutine.
Il n’y aura finalement pas de loi autorisant spécifiquement la réexportation d’armes suisses à l’Ukraine. Le National a rejeté jeudi par 98 voix contre 75 une initiative parlementaire que sa commission avait déposée tout au début des discussions. Entretemps, un compromis a émergé.
Le débat sur la réexportation de matériel de guerre suisse occupe les esprits depuis plusieurs mois sous la Coupole. Le Parlement a en effet pris les devants après que le Conseil fédéral a refusé les demandes de l’Allemagne, du Danemark ou du Portugal de livrer des armes achetées en Suisse à l’Ukraine.

Il a élaboré plusieurs propositions. L’une des premières est venue de la commission de la politique de sécurité du National. Intitulée «Lex Ukraine», cette initiative parlementaire proposait d’autoriser les réexportations moyennant que les armes soient livrées exclusivement vers l’Ukraine, dans le cadre de la guerre russo-ukrainienne. La loi aurait été limitée à fin 2025.
La commission du Conseil des Etats a déjà fait savoir qu’elle n’en voulait pas. Le National se rallie finalement à cet avis.
Le président de la Confédération Alain Berset s’est entretenu jeudi avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans le cadre du sommet de la Communauté politique européenne en Moldavie. La rencontre a duré un peu plus de 25 minutes.
«Nous avons parlé de tous les domaines dans lesquels la Suisse est active», dans lesquels elle peut jouer un rôle, a déclaré Aalain Berset aux journalistes suisses après le sommet.
Le président de la Confédération a également abordé avec son homologue le sujet des exportations de matériel de guerre et des 25 chars de combat Leopard 2 de l’armée. La semaine dernière, le Conseil fédéral a donné son feu vert pour les mettre hors-service. La revente au constructeur allemand devient ainsi possible.

Mais M. Zelensky sait que le Parlement doit encore donner son accord, a précisé M. Berset. Les fonds russes bloqués en Suisse ont également été évoqués.
En mars, M. Berset s’était déjà entretenu une fois avec le président ukrainien par vidéo. Celui-ci l’avait alors invité à se rendre en Ukraine. «Je suis bien entendu prêt à me rendre en Ukraine à tout moment». Mais cela doit avoir un sens. Il faut maintenant voir comment la situation évolue.
Deux personnes ont été blessées jeudi par la chute d’un drone sur une chaussée à Belgorod, capitale d’une région russe du même nom frontalière de l’Ukraine, a indiqué le gouverneur, après que l’armée eut dit avoir repoussé une attaque à la frontière.

«Un engin inconnu a explosé à Belgorod. Selon les premières informations, un drone est tombé sur la chaussée. Il y a deux blessés», a indiqué Viatcheslav Gladkov sur Telegram, accompagnant son message de la photo d’un débris présumé de l’appareil.
Le président de la Confédération Alain Berset a rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky lors du sommet de la Communauté politique européenne en Moldavie. Lors d’un bref entretien. La poignée de mains a eu lieu après la photo de groupe officielle.
On ignorait dans un premier temps de quoi M. Berset et Zelensky avaient parlé. A l’occasion de ce Sommet européen des chefs d’Etat et de gouvernement, le président ukrainien veut demander des missiles de défense Patriot et des avions de combat. La Suisse n’autorise pas, pour l’heure, l’exportation de matériel de guerre dans les régions en crise.

M. Berset a souligné devant les journalistes la proximité du sommet, qui se déroule à Bulboaca, dans la banlieue de la capitale moldave Chisinau, de la frontière ukrainienne. Celle-ci se trouve à seulement 20 kilomètres du lieu du sommet. Cette proximité est un signe de solidarité avec l’Ukraine, a déclaré Alain Berset.
Mais c’est aussi «un signal très fort de soutien à la Moldavie. Car la situation est également difficile pour Chisinau», a-t-il ajouté.
Le Kremlin a dénoncé une absence de critiques internationales après des frappes ukrainiennes sur la région russe de Belgorod, frontalière de l’Ukraine, où la Russie a affirmé jeudi avoir repoussé une attaque d’ampleur.

«La communauté internationale a toutes les possibilités de voir des images, de lire des articles où l’on décrit les frappes sur des immeubles résidentiels», a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. «Et toujours pas un seul mot qui critiquerait ou condamnerait le régime de Kiev pour cela», a-t-il accusé.
Un tribunal russe a condamné jeudi pour la première fois à une amende la messagerie Whatsapp, propriété du géant américain Meta, pour n’avoir pas supprimé des contenus.
Depuis l’offensive massive contre l’Ukraine fin février 2022, les autorités russes tentent de censurer des franges de l’internet et ont bloqué en Russie les principaux réseaux sociaux américains (Facebook, Instagram, Twitter), inaccessibles sans VPN (réseau virtuel privé).
La messagerie Whatsapp, propriété du groupe Meta, déclaré «extrémiste» et interdit en Russie depuis 2022, est toutefois restée autorisée dans le pays jusqu’à présent.
Un tribunal de Moscou a condamné jeudi Whatsapp à trois millions de roubles (35.000 euros au taux actuel) pour n’avoir pas retiré des contenus à la demande des autorités.

Selon les agences de presse russes, Whatsapp n’a pas supprimé un groupe de conversation proposant en vente libre un médicament anti-dépresseur dont le commerce est strictement encadré en Russie.
Par le passé, Google (qui possède le service vidéo Youtube, également toujours autorisé en Russie), Meta, Twitter, TikTok ou Telegram ont déjà été condamnés par la Russie pour n’avoir pas supprimé des contenus jugés illégaux.
Whatsapp a par ailleurs déjà été condamné à plusieurs millions de roubles d’amendes pour n’avoir pas conservé dans des serveurs situés en Russie des données sur ses utilisateurs de nationalité russe, ce qui est une infraction dans le pays.
«Chaque doute que nous manifestons est une tranchée que la Russie essaiera d’occuper»: le président ukrainien Volodymyr Zelensky a plaidé avec force jeudi pour l’adhésion à l’Otan de son pays et de la Moldavie qui accueille un sommet de dirigeants européens.

«Tous les pays européens qui ont une frontière avec la Russie et qui ne veulent pas que la Russie leur arrache une partie de leur territoire doivent être membres à part entière de l’Otan et de l’UE», a-t-il réclamé lors d’une réunion de la Communauté politique européenne à Bulboaca (Est de la Moldavie).
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