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Votations du 15 mai – Don d’organes: ce qui change
avec le consentement présumé
Votations du 15 mai – Don d’organes: ce qui change avec le consentement présumé
Dans le système proposé au peuple, la personne qui ne veut pas donner ses organes devra le dire de son vivant. Mais ses proches garderont un rôle important.
Arrivée d’un cœur en vue d’une transplantation, en décembre 2011 à Zurich.
KEYSTONE/Gaetan Bally
Le consentement à donner ses organes doit-il être explicite ou présumé? Cette question est au cœur du changement de loi soumis au peuple le 15 mai. Aujourd’hui, la première solution est appliquée et un prélèvement est possible si le défunt y a consenti de son vivant.
En cas de oui le mois prochain, on considérera qu’une personne accepte un tel don si l’on ne trouve pas de document attestant du contraire. Celle ou celui qui ne veut pas de prélèvement devra le faire savoir de son vivant.
Subtilité supplémentaire, le système proposé aux Suisses est celui du consentement présumé au sens large. Cela signifie que, s’il n’y a pas de déclaration de volonté, les proches peuvent refuser un prélèvement s’ils pensent que cette décision correspond à la volonté du défunt.