Tour de Romandie fémininDu bus au massage, les cyclistes se dévoilent
L’équipe romande Roland Cogeas est la seule formation du World Tour. Depuis jeudi, elle a ouvert les portes de son quotidien au «Matin Dimanche», alors qu’elle participe au premier Tour de Romandie féminin de l’histoire. Reportage en marge du peloton.

On s’imaginait retrouver Caroline Baur euphorique la veille du premier Tour de Romandie féminin de l’histoire, prête à exhiber fièrement son maillot de championne de Suisse. Faux. «Je suis malade et ne dors presque pas depuis deux jours, coupe la Zurichoise entre deux quintes de toux. Ce n’est pas le Covid, mais c’est la fin de saison, on est toutes cramées. Mon système immunitaire me dit simplement stop.»
Jeudi soir, ça commence fort dans le lobby de l’hôtel de Chailly, près de Montreux. L’unique équipe suisse du World Tour, Roland Cogeas, va évoluer «à domicile» – elle est basée à Épalinges – dès le lendemain. «Je rêverais d’être à 100%, car la perspective d’évoluer en Romandie est excitante, soupire-t-elle, les jambes en compote après une courte sortie d’une heure.
La Zurichoise ouvre la porte de sa chambre, qu’elle partage avec l’Allemande Hannah Buch, elle aussi… malade. Les deux colocs préparent minutieusement leur sac, dans un désordre organisé, en rigolant à propos des favorites. «Van Vleuten a déjà gagné le Tour», affirme sans détour la Suissesse, devant sa coéquipière qui acquiesce d’un hochement de tête.