Le SIHH s'achève à Genève porté par l'optimisme
HorlogerieLes exposants du Salon international espèrent avoir une année 2017 plus solide que celle qu'ils viennent de vivre.
Transition ou reprise, les acteurs du Salon international de la haute horlogerie (SIHH) de Genève ont voulu voir le lancement d'une année peut-être moins morne pour la branche. La fréquentation du salon a été en hausse de 10%, sans compter une première avec le public, vendredi.
«Les marques nous disent que c'était plutôt un bon salon», a déclaré à l'ats la présidente de la Fondation de la Haute Horlogerie (FHH) qui l'organise, Fabienne Lupo. Avant le début du SIHH, elle évoquait une année de «transition» pour la haute horlogerie. Vendredi, l'organisation estime que le dialogue entre exposants et détaillants laisse penser à une possible «consolidation».
«Belles surprises»
La plupart des marques se sont montrées optimistes et prévoient même une reprise pour 2017, année qui verra notamment le lancement de la nouvelle manufacture d'IWC. Et rares sont celles qui, comme Parmigiani, ont avoué avoir été confrontées à une période insatisfaisante en terme de chiffres d'affaires. «Toutes les marques nous disent que tout va bien», dit la présidente.
Alors même que les exportations horlogères ont reculé depuis environ une année et demie. Et que le secteur du très haut de gamme devrait avoir subi une année 2016 plus difficile que l'ensemble de la branche, selon Fabienne Lupo.
Malgré la poursuite des retours à des montres moins extravagantes et plus abordables, les marques ont dévoilé plusieurs premières mondiales. Clients et spécialistes ne s'attendaient pas à trouver une offre aussi innovante et ils ont évoqué «de belles surprises en terme de produits». Ils étaient quelque 16'000 détaillants et acteurs du secteur présents, 1500 de plus qu'en 2016, et quelque 1200 journalistes.
Environ 2500 visiteurs du public
Grande nouveauté de cette édition, l'ouverture au public a répondu aux attentes. Environ 2500 personnes se sont déplacées, surtout «des gens qui s'intéressent» à l'horlogerie, selon Fabienne Lupo. Il est trop tôt pour dire si cette mesure sera reconduite. En terme de confort, le SIHH ne pourrait accueillir plus de 4000 à 5000 personnes dans une journée ouverte au public, dit la présidente.
Le Carré des horlogers, qui accueillait cinq ateliers indépendants supplémentaires, «s'est bien passé». Pour la 28e édition en 2018, Fabienne Lupo admet avoir «différentes idées qui devront être discutées». Côtés maisons historiques, la Neuchâteloise Girard-Perregaux faisait son retour après avoir quitté le salon en 2013. Elle était accompagnée d'Ulysse Nardin, qui fait partie du même groupe qu'elle et participait pour la première fois. (ats/nxp)
Créé: 20.01.2017, 21h13
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