La chute de la consommation d’alcool semble irrémédiable en Suisse
Les brasseurs helvétiques rencontreraient plus de succès dans l’innovation que les viticulteurs.

Au désintérêt croissant des consommateurs s’ajoutent les incidents météorologiques.
Pierre Abensur
Les Suisses cesseront-ils bientôt de boire de l’alcool? Cette hypothèse, peu plausible à première vue, se heurte néanmoins à une réalité: la consommation de vin par habitant a chuté d’environ un tiers en vingt-six ans (1990-2016).
Il ne s’agit en outre pas que de moyenne. La demande en vin, en valeur absolue, a aussi reculé d’un demi-million d’hectolitres par an au cours de la même période. L’augmentation de la population n’y a rien changé.