La décision de Widmer-Schlumpf très attendue
Conseil fédéralEn attendant la décision de la conseillère fédérale de se représenter ou pas, la question occupe les esprits des partis.

La conseillère fédérale Eveline Widmer-Schlumpf va encore attendre avant de décider si elle se représente au gouvernement. Il est trop tôt pour qu'elle se prononce, a déclaré à l'ats le président du PBD Martin Landolt.
Le PBD a toujours dit qu'il avisera après les élections. C'est un choix qui doit être mûri, ce n'est pas une décision qu'on prend le même jour ou le lendemain. «Aujourd'hui, le corps électoral a choisi les membres du Parlement et non ceux du Conseil fédéral», a poursuivi le Glaronais. «On verra ce qui arrivera le 9 décembre».
Décision attendue par les partis
En attendant la décision d'Eveline Widmer-Schlumpf de se représenter ou pas au Conseil fédéral, la question occupe les esprits des autres partis. Le PDC, le PS et même son propre parti le PBD se montrent prudents sur la question. Seul le PLR estime que l'UDC doit «assumer ses responsabilités» et avoir deux sièges.
Les résultats provisoires sont une affirmation claire de soutien à la politique de l'UDC, la population suisse est inquiète, a affirmé d'emblée Toni Brunner, président de l'UDC, lors de la traditionnelle «ronde des éléphants», soit le débat des présidents de partis à la télévision publique.
L'UDC va dès lors «proposer» un candidat pour obtenir un deuxième siège au Conseil fédéral. Mais tout dépendra de l'attitude des autres partis le jour de l'élection, a-t-il soutenu.
Si Mme Widmer-Schlumpf ne se représente pas, M. Brunner a exclu d'élire un représentant du centre, par exemple un PDC. Cela signifierait que l'on ignore les résultats des élections. Se tournant vers les autres présidents de partis, Toni Brunner a lancé: ne pensez-vous pas que les trois partis les plus forts doivent avoir deux sièges?
Soutien mesuré du PLR
Il a trouvé un certain soutien du côté du PLR. Le président Philipp Müller a fait valoir qu'il ne serait «pas intelligent de ne pas intégrer au gouvernement le plus grand parti de Suisse, on ne peut pas ignorer la volonté populaire.» De plus, l'UDC doit pouvoir assumer ses responsabilités.
Mais M. Müller a aussi insisté sur le fait que le candidat UDC devrait défendre les bilatérales, la Convention européenne des droits de l'homme et le droit international impératif.
En attendant le 9 décembre
Pour Christophe Darbellay, président du PDC, et Christian Levrat, président du PS, il faut attendre le choix de Mme Widmer-Schlumpf de se représenter ou pas. Mais si elle se représente, «pourquoi ne pas la réélire? Elle est populaire», a lancé M. Levrat.
Élections fédérales: retrouvez ici notre couverture en direct (ats/nxp)
Créé: 18.10.2015, 21h05
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