Accueil | Podcasts | Podcast santé «Entre parenthèses»: L’infarctus, ce tueur silencieux des femmes – L’infarctus, ce tueur silencieux des femmes Chaque mois, nous vous proposons un épisode de notre podcast. Une parenthèse santé à la découverte d’un parcours de vie. Laetitia Wider – Journaliste indépendante
Publié: 27.02.2023, 09h18 Elles se croient protégées, pourtant la maladie cardiovasculaire est la première cause de décès des femmes.
Très heureuse de vous retrouver pour cette deuxième saison d’Entre parenthèses. Et dans ce premier épisode de l’année, on va parler du cœur, celui des femmes précisément. Car on l’ignore encore trop souvent, mais les maladies cardiovasculaires sont la première cause de décès des femmes dans les pays occidentaux. En Suisse, elles sont responsables de 31% des décès, contre 28% chez les hommes. Car notre hygiène de vie, à nous les femmes, a évolué depuis une trentaine d’années: nous fumons plus, nous sommes stressées par le travail et la vie familiale, nous consommons plus souvent de l’alcool et nous manquons d’activité physique. Mais en plus, on connaît mal les symptômes atypiques qui surviennent en cas d’infarctus. Et ça, ça ralentit la prise en charge et le diagnostic.
Olga, active et sportive, avait 56 ans quand elle a découvert que son cœur pouvait lui jouer des tours. Et elle n’y avait jamais songé.
Protagonistes: Avec la Doctoresse Malika Fivaz-Arbane, cardiologue à la Clinique Cecil
Merci à Olga pour son témoignage.
Peut-être avez-vous déjà entendu cette histoire, au cours d’un effort modéré, un os lâche, sans choc, sans prévenir. C’est qu’on appelle une «fracture de fatigue» qui survient lors d’une contrainte trop importante et répétitive exercée sur les os. Dans 80% des cas, cela concerne les membres inférieurs comme le tibia, le péroné ou le talon qui amortissent les impacts avec le sol.
Et il n’y a pas que les sportifs d’élite qui sont concernés. Entre 10 et 20% des consultations de médecine du sport concernent ces fractures de fatigue. Laurent l’a découvert à ses dépens, il y a 9 ans. Cet amateur de grande course populaire avait alors entamé les 10km de Lausanne avec panache.
Protagonistes:
Merci à Laurent pour son témoignage.
Liens utiles: https://www.hirslanden.ch/fr/corporate/specialites-medicales/orthopedie.html
On est en novembre, et depuis 2003, c’est un mois qui rime avec Movember, une action qui invite les hommes du monde entier à se laisser pousser la moustache dans le but de sensibiliser l'opinion publique et de lever des fonds pour la recherche des maladies masculines comme le cancer de la prostate. Ce dernier est le plus fréquent de tous les cancers, avec en moyenne 6 600 nouveaux cas chaque année, en Suisse. Pris en charge suffisamment tôt, le pronostic de guérison est relativement bon, d’où l’importance du dépistage.
C’est lors d’un contrôle de routine chez son généraliste qu’Etienne, 56 ans, apprend que sa vie va prendre un nouveau tournant.
Protagonistes:
Merci à Etienne pour son témoignage.
Liens utiles: https://www.liguecancer.ch/a-propos-du-cancer/les-differents-types-de-cancer/le-cancer-de-la-prostate
C’est une pathologie multiforme et douloureuse qui touche 10 % à 15% des femmes en âge de procréer dans le monde. Pourtant l’endométriose, on en parle depuis peu de temps, car cette maladie touchant exclusivement les femmes a longtemps été minimisée. Parmi ses symptômes les plus courants on trouve des douleurs, des règles abondantes et de l’infertilité.
Ses causes restent encore mystérieuses bien qu’une composante héréditaire et que des facteurs environnementaux ont un rôle identifié dans l’apparition de la maladie.
Pour celles qui en sont atteintes, le diagnostic prend du temps. Nathalie a attendu 14 ans pour savoir d’où venait ses douleurs menstruelles.
Avec la Dresse Cristina Rodriguez-Maillot gynécologue à la Clinique Cecil et au cabinet Rodriguez-Maillot, à Lausanne.
Merci à Nathalie* pour son témoignage.
* prénom d’emprunt
Liens utiles : https://www.hirslanden.ch/fr/corporate/description-pathologies/endometriose.html https://s-endo.ch/
Avoir de la peine à déchiffrer un panneau d’affichage, tenir son magazine préféré à quelques centimètres de ses yeux pour que les lettres deviennent lisibles. Si ces gestes vous parlent, c’est probablement parce que vous êtes myope. Et vous n’êtes pas seuls, puisque cela concernerait entre 30 et 35% de la population en Suisse et dans le monde.
Mais si une myopie légère ou moyenne, jusqu’à une dioptrie de -6 reste relativement courante, il y a des cas beaucoup plus grave et handicapant. Comme Rosaline, 33 ans, dont la myopie atteignait -16,5 et -18 avant l’opération qui lui a changé la vie. Le monde qu’elle a connu pendant 32 ans, ressemblait à une traversée du désert dans le brouillard.
Avec le Dr François Majo, ophtalmologue à la Clinique Bois-Cerf et au Centre Ophtalmologique de la gare, à Lausanne
Merci à Rosaline pour son témoignage.
Liens utiles : cogl.ch fr.wikipedia.org/wiki/Myopie
C’est de sport dont on va parler aujourd’hui. Pas celui de performance, de compétition ou d’exploit, mais plutôt celui qui permet de garder le cap, de se réapproprier un corps abimé, de lutter contre la fatigue, de calmer son esprit de revenir dans l’instant présent et de limiter les récidives. Car oui, le sport est un allié dans la lutte contre le cancer, de la prévention à la rémission.
Diane a 35 ans, c’est une grande sportive et une voyageuse. Après deux ans de mesures Covid, elle se réjouissait de pouvoir enfin rendre visite à sa petite sœur au Etats-Unis. Mais un coup de fil au début de l’été dernier va changer le cours de son histoire.
Protagonistes:
Dr François Luethi, oncologue à la Clinique Bois-Cerf
Aline Rocatti, Maître de sport en activités physiques adaptées au Centre actif + de la Clinique Bois-Cerf
Liens utiles: l ’onco-training à la Clinique Bois-Cerf et les études de l’American College of sports medicine (en anglais).
Dans cet épisode, nous allons parler des pères, de leur rôle essentiel dans cette grande aventure de la paternité. On évoquera leurs émotions, leurs doutes, leurs peurs mais aussi leurs joies et leur frustration de ne pas toujours pouvoir s’investir autant qu’ils le souhaiteraient. Alors de l’annonce de la grossesse aux premières années de vie de l’enfant, «Entre parenthèses» vous offre un petit voyage au pays des pères.
Une épopée qui a débuté il y a une année exactement pour Achille.
Avec la participation de la Dre Sandra Fornage, gynécologue et obstétricienne à la Clinique Cecil, de Julien Toulet, sage-femme à la Clinique Cecil, et d’Achille.
Imaginez qu’un jour, comme ça, sans prévenir, il en soit fini du silence. A la place, un bruit omniprésent lourd et strident occupe soudainement tout l’espace dans votre tête. Il est si fort que vous ne parvenez même plus à vous endormir. Vous ne comprenez pas ce qu’il vous arrive, et personne ne semble pouvoir vous expliquer d’où il vient, ni ce qu’il est. De quoi devenir fou…
Cette histoire, c’est celle de Christophe. Sa vie sans silence, a commencé presque du jour au lendemain. Il est alors sur la route depuis plusieurs mois, en voyage avec sa femme.
Avec la participation du Dr Jean-Baptiste Zerlauth, spécialiste en Neuroradiologie diagnostique et interventionnelle à la Clinique Cecil.
Vous avez déjà entendu parler de l’hypnose, cette technique qui mène à un état de conscience modifié et met en lien le conscient et l’inconscient. C’est un outil, de plus en plus utilisé pour traiter la douleur qu’elle soit chronique, intense ou ponctuelle. Son usage thérapeutique permet d’aider à contrôler l’intensité de la douleur et les émotions qui l’accompagnent.
Jocelyne en a fait l’expérience. En 2009, elle se fait opérer d’une arthrose du pouce. Une opération relativement banale mais qui est suivie de complications inattendues et rares: Jocelyne développe un syndrome douloureux régional complexe, une maladie nerveuse.
Avec la participation du Dr. Marc-Etienne Corthésy, spécialiste en anesthésiologie et Médecine interne générale à la Clinique Bois-Cerf à Lausanne.
S’il y a bien une douleur qui nous rassemble, c’est le mal de ventre. On a toutes et tous, un jour ou l’autre, connu des gargouillis ou autres ballonnements. Mais pour certains, c’est un état qui dure. Commence alors souvent une errance médicale plus ou moins longue pour découvrir ce qui nous tord les intestins. Hélène a 19 ans quand elle démarre cette quête.
Avec la participation du Dr Michel Maillard gastroentérologue à Lausanne.
Ressources: J'ai envie de comprendre... pourquoi j'ai mal au ventre Crohn Colite Suisse
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