Les coulisses de la COP26Entre rencontres, surprises et galères, ma semaine à Glasgow
Course aux logements, aux célébrités, aux activistes de tout poil: notre journaliste a suivi le sommet de toutes les attentes. Récit.

Samedi: le train de Mya
La COP26 se rejoint en train. On nous l’aura assez martelé, avec les 400 jets privés des chefs d’États, les voitures de Joe Biden, le voyage dans les airs de Boris Johnson. Dans le «train du climat» d’Amsterdam à Glasgow, je retrouve Mya, 24 ans. Engagée, pas activiste. Pendant ses études à Amsterdam, la Suissesse apprenait l’anglais à des réfugiés syriens. Elle est impatiente de manifester cette semaine, mais elle n’est pas du genre à s’enchaîner sur les ponts, rit-elle. Finalement, Mya est comme beaucoup d’entre nous: elle est dans ce train pour Glasgow mais il lui arrive de prendre l’avion. Elle trie ses poubelles, doute de la sincérité des gouvernements et place ses espoirs dans les citoyens. Elle s’engage, mais comment ne pas le faire en 2021?