Equiwatt vend son kit à petit prix ce samedi au marché
Les meilleurs moyens d'économiser sa consommation d'énergie à la maison rassemblés dans un panier vert à dix francs.

Démarrée en 2016, l'opération écosociale Equiwatt poursuit sa mission. Ce samedi, des kits «Equiwatt chez moi» seront vendus au marché pour 10 francs, tandis que le contenu en vaut 50. Deux ampoules LED, deux prises à interrupteur, deux thermomètres et un économiseur d'eau pourront être emportés dans un sac vert estampillé des Services industriels Lausanne (SiL).
Le panier est complété par deux dépliants didactiques sur la gourmandise des appareils ménagers en électricité. Une consommation annuelle de 1000 kilowattheure coûte 250 francs. C'est ce que l'habitant dépense avec un radiateur électrique ou un climatiseur utilisés six heures par jour pendant trois mois. Ce sont les appareils les plus gourmands en énergie. À l'autre bout du classement figure le chargeur de téléphone pour 0,15 à 2 francs par an.
Vingt-deux autres appareils sont listés par ordre de coût énergétique, du sèche-linge au fer à repasser en passant par l'ordinateur ou le micro-ondes. Tous les coûts sont alignés avec une fourchette. «Ces écarts figurent la différence selon que l'appareil est ancien ou récent et selon sa classe énergétique», précise Lucas Mercader, spécialiste en économies d'énergie aux SiL. Un frigo vieux de 25 ans, comme il arrive par exemple à l'équipe d'Equiwatt d'en trouver chez l'habitant, consomme beaucoup plus qu'un appareil de dernière génération.
Les fascicules renseignent aussi sur la manière de calculer la consommation annuelle de son appareil et sur les meilleurs moyens de s'en servir. On connaît l'utilisation de la bouilloire au lieu de la casserole pour cuire l'eau, mais il y a aussi des gestes très simples comme d'éteindre le four avant la fin de la cuisson ou de débrancher la machine à café quand on ne l'utilise pas.
Municipal en charge des SiL, le Vert Jean-Yves Pidoux pointe l'intérêt qu'il y a à soutenir la sensibilité croissante des citoyens aux questions énergétiques et donc climatiques. «Les économies d'énergie, dit-il, progressent d'une part avec l'évolution technologique des appareils qui les rend plus efficients, mais aussi par les comportements.»
Lors du débat au Conseil communal pour la pérennisation du programme Equiwatt, l'automne dernier, des élus de son parti ont jugé que la Municipalité n'allait pas assez loin face à l'urgence climatique. Dans un courrier des lecteurs à «24 heures», la conseillère communale Marie-Thérèse Sangra a ensuite déploré que le dispositif ne vise qu'une économie de 0,25% de la consommation annuelle lausannoise d'électricité. Jean-Yves Pidoux répond aujourd'hui que les pronostics ont été prudents: «Sur 2018, à Lausanne, l'économie d'électricité s'est montée à 2%. C'est mieux que ce qui a été obtenu à l'échelle du pays: l'Office fédéral de l'énergie vient de publier ses chiffres 2018 avec une diminution de la consommation d'électricité en Suisse de 1,4% seulement.»
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