Et dire que The Clash voulait brûler et noyer la ville qui les honore!
Sa destruction, sur la pochette de l'album «London Calling», est iconique, mais on avait rarement vu la basse de Paul Simonon «après». Voici ce qu'il en reste, exposé à Londres.

On a tout écrit sur le paradoxe du punk et de sa fougue juvénile, hurlant son dégoût de ces vieux cons de Rolling Stones (trentenaires, donc séniles, au milieu des années 70) avec une sincérité qui n'imaginait pas survivre à la décennie. Certains y laissèrent effectivement leur peau, plusieurs survécurent – et les Rolling Stones courent toujours en 2019! Mieux: la rébellion nihiliste est devenue objet d'étude, d'inspiration, voire de glorification. Qu'importe ainsi que The Clash eût promis à sa ville natale la destruction par les flammes dans son premier album puis, dans son troisième, sa disparition sous les eaux de la Tamise et le retour à l'âge de glace.