En marge des grands domainesEt si c’était la dernière saison du ski-lift de La Forclaz?
Manque de neige, bénévoles fatigués, affluence faible: la question d’une cessation n’est pas exclue. La réponse viendra d’une assemblée générale extraordinaire à la fin de l’hiver.
Comme d’autres, Martial Chevalley, président du conseil d'administration du ski-lift des Thays SA, fatigue. Une assemblée générale extraordinaire dira à la fin de l’hiver si l’aventure continue ou non.
Jean-Paul Guinnard
Il se dit qu’il n’est pas un habitant de La Forclaz qui ne soit le titulaire d’une action de la société des Thays. Lorsque la SA s’est constituée en 1983 pour éviter la disparition de l’infrastructure des pères fondateurs dans les années 1950, le vénérable tire-fesses semblait définitivement sauvé par la mobilisation générale des locaux. C’était encore l’époque bénie où l’on préférait se laisser tracter sur près d’un kilomètre à forte déclivité jusqu’au sommet du mont pour dévaler l’unique piste de «La Forcl’» plutôt que de partir sur Leysin ou Les Diablerets.
